mercredi 30 novembre 2011

L'Afrique a besoin des visionnaires


 Les pays africains doivent se mettre ensemble, et accepter de donner une petite part de leur budget pour la création et le suivit d’un centre africain de recherche stratégique et d’anticipation « CARSA ». Ainsi l’Afrique pourra rattraper son retard et se fera respecter. Faire un pas de géant et se mettre au rang des Nations du siècle doit être l’objectif prééminent pour sauver nos générations futures. La quasi-totalité des puissances dans le monde disposent de visionnaires, hélas en Afrique on se contente des résultats de leurs analyses. L’Afrique est un continent dont la jeunesse est motivée, elle admire le travail, et cherche le savoir dans toutes ses complexités.  Dans ce sens, une simple décision politique conduira à la formation des scientifiques africains de très haut niveau qui fabriqueraient  tout sur place et à l’africaine. Ces scientifiques concevraient des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et pourront même se faire aider par des experts chinois ou russes, qui serviront à la défense des intérêts du continent. Ne croyons pas à la rhétorique habituelle, il ne faut plus être naïf. Si la survie de l’Occident passe par la recolonisation de l’Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d’âme. Et les cas de la Lybie ou de la Cote d’Ivoire doivent attirer notre attention. Les organismes du droit international et les principes de paix, sont des instruments pour maquiller l’injustice. L’heure, est des reformes administratives concrètes pour mettre des personnes motivées ambitieux, des hauts intellectuels capables de faire de la recherche & développement pour un avenir promoteur. Ne restons pas endormis, nous sommes au troisième millénaire et comme l’a dit Sarkozy on n’est pas encore rentrer dans l’histoire. L’Afrique n’a pas un plan cohérent de développement économique et d’indépendance alimentaire et l’indépendance énergétique, n’en parlons même pas. Nos géants représentants tels que sont l’Union Africaine, la CEDEAO, le NEPAD ou autre, sont comme des observateurs de la scène internationale. Ils semblent ne pas avoir des visions, que des spécialistes de mains tendues à la recherche d’aide au développement. Presque 50% des pays africains importent les biens vitaux, quant aux outils technologiques  c’est la quasi totalité (100%) de nos pays qui se les procurent de l’extérieur. La mondialisation qui défend le principe d’avantage comparatif, est juste un moyen pour nous maintenir dans l’état de dépendance. L’histoire a pourtant montré que la principale cause du développement des Etats-Unis fut le blocus imposé par Napoléon (rupture de relation avec Angleterre aux 18è siècle)  qui l’a contraignit à la conception de moyens et technologie pour y faire face. En Afrique, que des despotes sans aucune vision stratégique d’anticipation. Le respect s’arrache par l’intelligence et la force, à titre illustratif remarquer les juifs, pourtant détester mais qui s’imposent. Il nous faut des visionnaires crédibles et fiables à même de faire entendre la voix de l’Afrique dans le monde. Il est évident que faire ce que l’autre fait s’il le fait mieux n’est pas un crime ni d’ailleurs un vol. Donc notre indépendance est dans la totale prise de conscience et d’une vision anticipatrice de l’avenir. Nous devons défendre les intérêts de l’Afrique par des moyens possibles. L’alternative est la formation des jeunes chercheurs ambitieux et par la suite les mettre en pratique. Il est déplorable de voir qu’aucun pays africain n’est à mesure de surveiller son espace aérien alors que, nos dirigeants et diplomates, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l’apport des experts occidentaux se contentent même dans les constitutions de mettre ce qui est propre aux autres sans tenir compte de nos réalités. De nos jours l’Afrique ne peut pas dire non à ce qui ne lui plait pas, et n’a même pas siège au conseil de sécurité de l’ONU. Sur notre propre territoire, on crée des conflits, quand un des coins du continent présente un intérêt stratégique, et on cri à l’aide humanitaire. Cette aide est souvent une carabistouille, une fallacieuse solidarité qui s’estompe par l’ingérence économique totale et l’occupation. Nous devons nous faire respecter et faire entendre la voix de l’Afrique, chers(es) jeunes apprenez, car la liberté s’arrache par le savoir. Bâtissons et faisons respecter notre Afrique par une réelle vision. Relever les défis perdus par nos ancêtres doit être notre devoir.

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