lundi 19 décembre 2011

L'éducation: mal nécessaire ou conditionnement d'esprit?


     
   Quelle différence y a-t-il entre un verre d’eau à moitié plein et un à moitié vide? » demande un père à son fils  âgé d’une dizaine d’années tout au plus.
« Mais c’est la même chose! » s'exclame le fils spontanément.
Le père demande à nouveau «Alors, si j’additionne deux verres à moitié plein, ça me donnera un verre plein, pas vrai? »
« Bien sûr »  répond le fils.
Le père continue « Pourtant, si j’additionne deux verres à moitié vide, ça me donnera un verre vide! » .
« Mouais…, non… enfin… » répond le fils. légèrement confus.
« Donc, un verre à moitié plein et un verre à moitié vide, ce n’est pas la même chose! » conclut le père.
« Mais pourtant si, c’est la même chose! » affirme le fils qui ne sait pas tout à fait où veut en venir son père car, vu de cette façon, mathématiquement, ça ne semble pas être équivalent.
Bien entendu, le résultat mathématique dans les deux cas (qui sont en réalité le même cas, mais pris différemment) est qu’il y aura deux verres, un plein et un vide ou deux verres remplis à moitié. Mais l’intérêt de cette énigme qui semble paradoxale pour l’enfant était simplement de susciter une réflexion.
Et maintenant que le fils a grandi,  que nous avons grandi, nous savons que la réelle différence, c’est le point de vue, l’idée que l’on s’en fait.
Et cette idée, cette perception que nous avons de toutes choses nous ouvre ou nous ferme à certaines possibilités, donc à nos potentielles compréhensions du monde qui nous entoure. Potentielles actions aussi, car nous n’agirons jamais en fonction de ce que nous ne considérons pas comme réel, comme valide. Un verre à moitié vide deviendra frustration ou deviendra oasis pour toute personne assoiffée, et pourtant c’est exactement le même objet possédant les mêmes propriétés. Ce sont nos croyances à l’égard de ce qui nous entoure qui définissent la façon dont nous expérimentons la réalité.
Je dis bien croyance et non savoir, car nous ne savons pas tant que nous n’avons pas expérimenté. Tant que nous n’aurons pas bu ce verre, nous ne saurons pas s’il convient à notre soif.
D’où nous viennent toutes nos idées sur ce qui est possible ou non ? Bien sûr, de tout ce que les autres auront pu en dire, donc de notre éducation et de notre socialisation. Notre système de croyances nous a été inculqué en fonction des normes établies et véhiculées.
L’ »éducation » agit trop souvent comme un poseur d’oeillères plutôt qu’un éveilleur. Nous martelant sans cesse que ceci existe ou n’existe pas, que cela est possible ou impossible, elle en vient à façonner notre perception de la réalité. Pression sociale oblige. Que ce soit à coups de mépris ou à coups de bâton, tout enfant qui passe par la scolarisation se verra puni s’il n’accepte pas ce qu’on lui enseigne, mais récompensé s’il obéit, s’il adhère à la vision inculquée. Le chemin à suivre saute alors aux yeux et l’enfant a tôt fait de « jouer le jeu », car ainsi la vie est clémente à son égard. Il s’agit simplement d’avoir de bonnes notes et de ne jamais contredire les adultes, les professeurs ou toute autorité puisque, nous dit-on, ils ont raison.
Pourquoi l’être humain ne vole-t-il pas sans artifices? Tout simplement parce qu’il est convaincu qu’il ne le peut pas ! Et n’en riez surtout pas, car ceci vous empêcherait de voler un jour de vos propres bras! La lévitation est un phénomène pourtant bien connu et documenté, mais il ne nous viendrait pas à l’idée de voler librement.
Nous vivons dans des sociétés qui nous dictent, à coups de répétitions médiatisées et d’études « scientifiques », ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Il y a quelques siècles, il était ridicule de penser que le « plus lourd que l’air » pouvait voler. L’homme ne le fit donc pas, tant et aussi longtemps que quelques hérétiques crurent en cette possibilité et, hors de tout doute, prouvèrent que c’était tout à fait réalisable. Idem pour les voyages dans l’espace, les communications sans fil, les modifications climatiques… La liste est longue.
Pourquoi sommes-nous si nombreux à être incapables de voir au-delà des mensonges des puissances mondiales? Parce que nous accumulons les croyances, les empilons les unes par-dessus les autres, depuis notre tout jeune âge, et que tout remettre en question s’avère trop difficile. Nous avons accepté l’idée que tous les êtres humains sont fondamentalement bons et que nos chefs d’État veulent notre bien et ne cherchent qu’à nous protéger. Nous avons également cru que tout est mis en oeuvre pour notre sécurité et notre croissance personnelle et collective. Donc, un concept comme celui d’un complot d’envergure est tout simplement impensable, puisque notre système de croyances filtre, trie et n’accepte que ce qui va en son sens.
Toutes les différences de point de vue, d’un individu à l’autre, ne sont issues que de nos convictions, elles-mêmes issues de notre apprentissage, de notre socialisation et de notre éducation, de ce que nous tenons pour possible, voire réel. L’égo joue aussi un grand rôle dans ce processus, car, en réalité, il n’est rien d’autre que le centre magnétique de la personnalité. Cette personnalité est forgée, justement, de croyances. Il n’y a donc qu’à ridiculiser un aspect de la réalité pour que la personnalité, protectrice de l’égo, tende à se conformer à cette vue. Ainsi, nous nous fermons à une voie, une possibilité particulière. Pourtant, tout est inclusif, tout a le potentiel d’exister pour aussi peu que l’énergie nécessaire y soit allouée, personnellement ou collectivement.
Par exemple, nous prenons la mort physique et la maladie pour des incontournables, alors que si nous nous y arrêtons le moindrement, l’effet placebo nous révèle tout autre chose. Nous avons la capacité de nous autoguérir, preuves à l’appui, si nos convictions intimes sont telles. N’y a-t-il pas d’ailleurs, dans tout folklore, des alchimistes ayant vécu des siècles? Des moines ayant jeûné durant des mois en méditation sans en être affectés? Des blessés ou malades ayant vécu des guérisons spontanées?
Cependant, lorsque nous croyons en une impossibilité quelconque sans l’avoir expérimenté, qu’elle soit réelle ou non, nous limitons nos pensées et nos actions conséquemment à cette conviction. Nous créons ainsi notre propre prison de potentiels inexplorés, car nous n’irons jamais dans le sens de ce que nous croyons impossible, même si l’objet de nos croyances est tout à fait accessible et réalisable.
Encore une fois, ce que nous pensons, l’idée que nous nous faisons de la réalité détermine la façon dont nous l’expérimentons. « Demandez et vous recevrez » n’implique pas que nous demandions à l’univers un million de dollars et que celui-ci nous soit accordé « à la Le Secret« . Mais bien que l’objet de notre fixation devient notre limitation et définit notre expérience de vie.
L’habileté à penser par soi-même semble malheureusement une denrée rare. En effet, nous sommes envahis de stimuli de toutes sortes qui, dans la majeure partie des cas, jouent constamment le même refrain que nous fredonnons sans même nous en rendre compte. Pourtant, il y a des gens qui tordent des cuillères avec une aisance déconcertante, d’autres qui lévitent en méditation, font de la télépathie, de la télékinésie, sont aptes à entrevoir le futur, etc. Mais combien d’entre nous sont aptes à s’en croire capables? Très peu. Et gare à ceux qui le penseront et le diront ouvertement, car tous les autres systèmes de croyances auront tôt fait de faire le nécessaire pour les convaincre que ça n’existe pas. Et pour la plupart d’entre eux qui savent très bien que tous ces « exploits », « pouvoirs » ou « dons » existent bel et bien, peu sont capables de faire le saut mental et de s’en croire capables, moi le premier.  La sémantique utilisée pour parler de ces possibilités est trompeuse : pouvoirs, dons, exploits paranormaux au lieu d’ »habiletés naturelles non développées ». Ces schèmes de pensées sont très forts et très ancrés en nous. Il est donc impératif que nous nous en défaisions afin de retrouver notre liberté, notre souveraineté en tant qu’être humain.
Tous ces mots sont présents dans les dictionnaires usuels : télékinésie, télépathie, clairvoyance, clairaudience, prémonition, précognition, intuition, psychokinésie, perceptions extrasensorielles, etc. Ils sont tous associés au domaine du « paranormal » dont la définition est simplement : « Se dit de ce qui est inexplicable pour la science. » Inexplicable, certes, lorsque cette « science » est guidée par des dogmes, des chasses gardées, et que seule une montagne de faits empiriques sélectionnés en fonction de ses propres « lois », de sa propre autocensure,  sont considérés comme valides. Mais que ces facultés soient ou non « inexplicables », il n’en demeure pas moins qu’elles existent et que le grand mensonge les entourant est que seuls quelques « élus », seuls quelques « être évolués », possédant des « dons » particuliers en sont capables. Rien n’est plus faux. Nous pouvons tous tordre une cuillère, nous pouvons tous faire des rêves prémonitoires, nous possédons tous une intuition,  et bien plus encore. Mais ce sont nos propres convictions vis-à-vis ces potentiels qui déterminent si nous les actualiserons ou non.
Et vous, vis-à-vis toutes ces facultés latentes et potentielles, voyez-vous votre verre à moitié plein ou à moitié vide?

ce texte provient de la page zone7.net

lundi 5 décembre 2011

De l’Afrique berceau de l’humanité vers l’Afrique porteuse d’innovation






Et voila un pas de géant, l’appréhension d’une telle nouvelle, est vraiment émerveillant ! Les africains ont commencé à mettre au point leurs initiatives, une vision libératrice de l’avenir ! Pourtant depuis longtemps, l’histoire leur a été arrachée de force et récrite d’une autre manière malgré que tant des résultats de recherches aient prouvé l’émince de l’Afrique sur les autres continents.
Le continent africain ne se laissera pas faire, la bataille de pointe lui reviendra. Il est sur le chemin de réinventé son histoire grâce à l’espoir qui nourri sa population jeune à plus de 50%. Petit à petit mes miens commencent à se libérer de joug et de culpabilisation pour aller de l’avant. En effet, ayant pri conscience que les grandes transformations qu’a connu le monde ou nous vivons ont été possibles  grâce l’esprit d’entreprise. 

Ils sont nombreux les jeunes africains(es) pleins d’audaces et de visions. Il suffit en effet d’aller au Congo pour découvrir le fameux Vérone Mankou  concepteur de la tablette tactile  ‘’VMK ‘’ made in Africa. Ce jeune congolais envisage une couverture large en coopérant avec des chinois, il envisage même de concurrencer les grandes multinationales occidentales vu son africanité et sa connaissance avéré des besoins des africains..


 
Par ailleurs rappelons que la société kenyane « Safaricom » est la première à fabriqué le telephone solaire adapté à notre continent, le ‘’téléphone solaire ‘’


Pour la fabrication des ordinateurs, l’Afrique n’est toujours pas en reste avec la marque ‘’ACCENT’’ africaine mise en place par le marocain Karim Mazouzi  commercialisé même en Europe depuis la décennie dernière.









L’initiative n’en manque pas car il y a même des systèmes d’exploitations 100% made in Afrique qui est d’ailleurs simple d’utilisation et performant. Ce système dit ‘’UBUNTU’’ est du ressort des idées du sud africain Mark Shuttleworth.









L’ambitieux  Chris Nsamba ougandais de nationalité, ce jeune porteur de projet de conception d’avion à réaction  vise doter l’Afrique d’une navette spatiale de surveillance d'ici 2017. 








Ces illustrations ne sont que quelques exemples des jeunes innovateurs africains. Ils sont nombreux qui croient en l'avenir de leur nation. Ces émergences d'idées si les gouvernement et les grandes organisations africaines les soutiennent, on verra bientôt les ressources tant intellectuelles que naturelles africaine évaluer à leur juste valeur et aux services de citoyens africains. Nous devons surmonter les injustices majeurs  et être utiles à nous même comme dit-on "l'invention est fille de nécessité", il est donc temps de tourner la page de dépendance. l'heure celle d'innovation pour des industries à grandes valeurs ajoutés tout en maintenant en parallèle les industries agroalimentaires pour nourrir une population croissante à grande échelle. 


mercredi 30 novembre 2011

L'Afrique a besoin des visionnaires


 Les pays africains doivent se mettre ensemble, et accepter de donner une petite part de leur budget pour la création et le suivit d’un centre africain de recherche stratégique et d’anticipation « CARSA ». Ainsi l’Afrique pourra rattraper son retard et se fera respecter. Faire un pas de géant et se mettre au rang des Nations du siècle doit être l’objectif prééminent pour sauver nos générations futures. La quasi-totalité des puissances dans le monde disposent de visionnaires, hélas en Afrique on se contente des résultats de leurs analyses. L’Afrique est un continent dont la jeunesse est motivée, elle admire le travail, et cherche le savoir dans toutes ses complexités.  Dans ce sens, une simple décision politique conduira à la formation des scientifiques africains de très haut niveau qui fabriqueraient  tout sur place et à l’africaine. Ces scientifiques concevraient des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et pourront même se faire aider par des experts chinois ou russes, qui serviront à la défense des intérêts du continent. Ne croyons pas à la rhétorique habituelle, il ne faut plus être naïf. Si la survie de l’Occident passe par la recolonisation de l’Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d’âme. Et les cas de la Lybie ou de la Cote d’Ivoire doivent attirer notre attention. Les organismes du droit international et les principes de paix, sont des instruments pour maquiller l’injustice. L’heure, est des reformes administratives concrètes pour mettre des personnes motivées ambitieux, des hauts intellectuels capables de faire de la recherche & développement pour un avenir promoteur. Ne restons pas endormis, nous sommes au troisième millénaire et comme l’a dit Sarkozy on n’est pas encore rentrer dans l’histoire. L’Afrique n’a pas un plan cohérent de développement économique et d’indépendance alimentaire et l’indépendance énergétique, n’en parlons même pas. Nos géants représentants tels que sont l’Union Africaine, la CEDEAO, le NEPAD ou autre, sont comme des observateurs de la scène internationale. Ils semblent ne pas avoir des visions, que des spécialistes de mains tendues à la recherche d’aide au développement. Presque 50% des pays africains importent les biens vitaux, quant aux outils technologiques  c’est la quasi totalité (100%) de nos pays qui se les procurent de l’extérieur. La mondialisation qui défend le principe d’avantage comparatif, est juste un moyen pour nous maintenir dans l’état de dépendance. L’histoire a pourtant montré que la principale cause du développement des Etats-Unis fut le blocus imposé par Napoléon (rupture de relation avec Angleterre aux 18è siècle)  qui l’a contraignit à la conception de moyens et technologie pour y faire face. En Afrique, que des despotes sans aucune vision stratégique d’anticipation. Le respect s’arrache par l’intelligence et la force, à titre illustratif remarquer les juifs, pourtant détester mais qui s’imposent. Il nous faut des visionnaires crédibles et fiables à même de faire entendre la voix de l’Afrique dans le monde. Il est évident que faire ce que l’autre fait s’il le fait mieux n’est pas un crime ni d’ailleurs un vol. Donc notre indépendance est dans la totale prise de conscience et d’une vision anticipatrice de l’avenir. Nous devons défendre les intérêts de l’Afrique par des moyens possibles. L’alternative est la formation des jeunes chercheurs ambitieux et par la suite les mettre en pratique. Il est déplorable de voir qu’aucun pays africain n’est à mesure de surveiller son espace aérien alors que, nos dirigeants et diplomates, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l’apport des experts occidentaux se contentent même dans les constitutions de mettre ce qui est propre aux autres sans tenir compte de nos réalités. De nos jours l’Afrique ne peut pas dire non à ce qui ne lui plait pas, et n’a même pas siège au conseil de sécurité de l’ONU. Sur notre propre territoire, on crée des conflits, quand un des coins du continent présente un intérêt stratégique, et on cri à l’aide humanitaire. Cette aide est souvent une carabistouille, une fallacieuse solidarité qui s’estompe par l’ingérence économique totale et l’occupation. Nous devons nous faire respecter et faire entendre la voix de l’Afrique, chers(es) jeunes apprenez, car la liberté s’arrache par le savoir. Bâtissons et faisons respecter notre Afrique par une réelle vision. Relever les défis perdus par nos ancêtres doit être notre devoir.

lundi 14 novembre 2011

L'humour qui retrace la vérité




NOM : Continent
PRÉNOM : Africain
AGE : Berceau de l'humanité.
SITUATION MATRIMONIALE : Célibataire avec plus d'un milliard d'enfants.
CONTACT : Au sud de l'Europe, à l'est de l'Amérique.
OBJECTIF : Mettre mes enfants et mes ressources à la disposition des autres pour contribuer à leurs développements, à mon détriment.


DOMAINES DE COMPÉTENCE: Coups d'Etats, guerres, génocides, tripatouillages de constitutions.


ETUDES ET FORMATIONS

-Hautes études à l'ESOCE (Ecole Supérieure Occidentale de Commerce d'Esclaves).
-Hautes études à l'AFRIQUE (L'Africaine de Formation pour la Réélection des Incompétents, Querelleurs, Usurpateurs et Egoïstes).



DIPLÔMES OBTENUS

-Le MRTS (Médaille de Reconnaissance du Tirailleur Sénégalais).
-Le GPRTT (Génocide le Plus Rapide de Tous les Temps).
-Le CPRMPP (Continent le Plus Riche Mais le Plus Pauvre).
-Le CPTS (Continent le Plus Touché par le SIDA).
-Le CPDPP (Continent ou les Présidents Durent le Plus au Pouvoir).
-Le PMDDP (Premier en Matière de Détournement de Deniers Publics).
-Le CPE (Continent le Plus Endetté).
-Le CN (Continent ''Noir'')
-Le CPPTE (Continent des Pays Pauvres Très Endettés)
 
EXPERIENCES

-Une participation chaotique aux deux guerres mondiales.
-Mes coups d'Etats:
 1952 : Égypte, Mohammed Naguib renverse Farouk Ier
 1958 : Soudan, Ibrahim Abboud renverse Abdullah Khalil
 1963 : Congo , David Moussaka et Félix Mouzabakani renversent Fulbert Youlou
 1963 : Togo , Emmanuel Bodjollé renverse Sylvanus Olympio
 1965 : Algérie, Houari Boumédiène renverse Ahmed Ben Bella
 1965 : Zaïre, Mobutu Sese Seko renverse Joseph Kasa-Vubu
 1966 : Burkina Faso , Sangoulé Lamizana renverse Maurice Yaméogo
 1966 : Burundi , Michel Micombero renverse Ntare V.
 1966 : Centrafrique, Jean Bédel Bokassa renverse David Dacko
 1966 : Nigeria , Johnson Aguiyi-Ironsi renverse Nnamdi Azikiwe
 1966 : Ouganda, Milton Obote renverse Edward Mutesa
 1968 : Mali , Moussa Traoré renverse Modibo Keïta
 1969 : Libye, Mouammar Kadhafi renverse Idris Ier
 1969 : Soudan, Gaafar Nimeiry renverse Ismail al-Azhari
 1971 : Ouganda, Idi Amin Dada renverse Milton Obote
 1973 : Rwanda , Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda
 1974 : Éthiopie, Aman Andom renverse Hailé Sélassié Ier
 1974 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Aman Andom
 1974 : Niger , Seyni Kountché renverse Hamani Diori
 1975 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Mohamed Jaffar renverse Ahmed Abdallah
 1975 : Nigeria , Yakubu Gowon renverse Johnson Aguiyi-Ironsi
 1975 : Tchad, Noël Milarew Odingar renverse François Tombalbaye
 1976 : Burundi , Jean-Baptiste Bagaza renverse Michel Micombero
 1976 : République fédérale islamique des Comores, Ali Soilih renverse Saïd Mohamed Jaffar
 1977 : Congo , Joachim Yhombi-Opango renverse Marien Ngouabi
 1977 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Tafari Benti
 1978 : République fédérale islamique des Comores, Said Atthoumani renverse Ali Soilih
 1978 : Mauritanie, Mustafa Ould Salek renverse Moktar Ould Daddah
 1979 : Centrafrique, David Dacko renverse Bokassa Ier
 1979 : Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renverse Francisco Macías Nguema
 1979 : Tchad, Goukouni Oueddei renverse Félix Malloum
 1979 : Ouganda, Yusufu Lule renverse Idi Amin Dada
 1980 : Burkina Faso , Saye Zerbo renverse Sangoulé Lamizana
 1980 : Guinée-Bissau, João Bernardo Vieira renverse Luis de Almeida Cabral
 1980 : Au Libéria, Samuel Doe renverse William Richard Tolbert
 1981 : Centrafrique, André Kolingba renverse David Dacko
 1982 : Burkina Faso , Jean-Baptiste Ouédraogo renverse Saye Zerbo
 1982 : Tchad, Hissène Habré renverse Goukouni Oueddei
 1983 : Burkina Faso , Thomas Sankara renverse Jean-Baptiste Ouédraogo
 1983 : Nigeria , Muhammadu Buhari renverse Shehu Shagari
 1984 : Guinée, Lansana Conté renverse Louis Lansana Beavogui
 1984 : Mauritanie, Maaouiya Ould Taya renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla
 1985 : Ouganda, Basilio Olara Okello renverse Milton Obote
 1985 : Soudan, Swar al-Dahab renverse Gaafar Nimeiry
 1986 : Soudan, Ahmed al-Mirghani renverse Swar al-Dahab
 1987 : Burkina Faso , Blaise Compaoré renverse Thomas Sankara
 1987 : Burundi , Pierre Buyoya renverse Jean-Baptiste Bagaza
 1987 : Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali renverse Habib Bourguiba
 1989 : Soudan, Omar el-Béchir renverse Ahmad al-Mirghani.
 1990 : Libéria, Prince Johnson renverse Samuel Doe
 1991 : Mali , Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré
 1992 : Algérie, le Haut conseil de securité renverse Chadli Bendjedid
 1995 : République fédérale islamique des Comores, Ayouba Combo renverse Said Mohamed Djohar
1996 : Burundi , Pierre Buyoya renverse Sylvestre Ntibantunganya
1996 : Niger , Ibrahim Baré Maïnassara renverse Mahamane Ousmane
1997 : Zaïre/République démocratique du Congo , Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu Sese Seko
1999 : Union des Comores, Azali Assoumani renverse Tadjidine Ben Said Massounde
1999 : Côte d'Ivoire , Robert Guéï renverse Henri Konan Bédié
1999 : Guinée-Bissau, Ansumane Mané renverse João Bernardo Vieira
1999 : Niger , Daouda Malam Wanké renverse Ibrahim Baré Maïnassara
2003 : Centrafrique, François Bozizé renverse Ange-Félix Patassé
2003 : Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra renverse Kumba Yala
2005 : Mauritanie, Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya
2008 : Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz renverse Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi
2008 : Guinée, Moussa Dadis Camara s'accapare du pouvoir à la mort de Lansana Conté
2009 : Madagascar , Andry Rajoelina dénonce et renverse à une vitesse impressionnante le régime de
 Marc Ravalomanana
2010 : Niger, Djibrilla Hamidou renverse Tandja Mamadou
2011 : Libye, Mustapha Abdeljalil renverse Mouamar Khadafi
2012 : Mali, Amadou Haya Sanogo renverse Amadou Toumani Touré (ATT)
    
AUTRES CONNAISSANCES
Analphabétisme, déscolarisation, chômage, pauvreté, guerres religieuses, obscurantisme et paupérisation.



LOISIRS
Troubles, désordres en tout genre, natalité incontrôlée, famine et division.

samedi 12 novembre 2011

La Guerre Mondiale en Préparation



Israël va attaquer l’Iran et cela dans un proche avenir ! Savez-vous pourquoi ? Et même si la réponse est lourde des conséquences, nous dirons que cela est le fruit de la démocratie moderne prônée depuis le début du siècle dernier par les Etats-Unis d’Amérique. Une démocratie éhontée capable de ravager les faibles au profit des forts, faire naitre ses lois se croyant au dessus de tous. Au fait cela pourrait s’observer à travers les mécanismes économiques actuels qui enfouissent les Etats pour mieux les endormir financièrement, les détruire puis les spolier.
Nous avons d’ailleurs été témoins des plusieurs scènes de ce genre dont celles de  dernières décennies qui ont anéantit l’Irak (en juin 1981) et la Syrie (Septembre 2007). La raison principale des attaques surprises sur ces deux pays était de retarder leur programme nucléaire voir le mettre à genoux. En effet le monopole que détient le 53ème Etat de USA (Israël) en matière de détention d’armes à destruction massives doit être conservé comme défend Washington. D’après les multiples traités de paix ces armes ne doivent nullement être utilisées sur des civiles, or Israël le teste presque chaque trimestre sur les pauvres Palestiniens. Le monde est gravement malade et ceux qui voient, laissent les autres dans les nuages.
Ces attaques sont planifiées par des experts internationaux et seront financées par ces grandes organisations que sont l’ONU, l’OTAN, CIA, FMI, BM…
Tout remonte du discours du président iranien lors du sommet de l’ONU qui s’est déroulé en septembre dernier. Ce discours certes provocateur mais qui retrace la vérité que vit le monde actuel va alors couter cher à tout un peuple.
Il eu aussi une accusation honteuse sur le montage d’assassinat de l’ambassadeur saoudien à Washington par les iraniens. Un esprit éveillé va certainement se demander la raison de cet acte illogique. Au fait les Etats–Unis  sont choqués par les vérités étalées par Mahamoud Ahmadinejad lors du sommet qu’ils n’ont d’ailleurs pas assisté. Mais quel acte d’immaturité de leur part ?
Maintenant qu’ils ont le monopole comme c’est fut le cas de l’Irak pendant la période G.W. Bush ou des piètres experts ont accusé à tort la détention d’armes à destruction massive par Saddam Hussein la même chose est entrain de se passé. Le bureau de surveillance atomique de l’ONU dans son récent rapport, pointe du doigt l’Iran et menace les puissants du monde de prendre cela au sérieux.
Le scenario ne date pas d’aujourd’hui car depuis la guerre qu’a mené Bush en Irak, les USA ont livré des nombreuses armes et aviations sophistiqués pour une soit disant sécurisation de la zone. Ce fut par exemple la vente de deux Glufetream G550 en 2008. Dans la même année Washington a livré à l’Etat hébreu plus de 600 bombes dites briseurs de bunker (GBI 28). N'oublions pas aussi les radars de surveillance envoyé par USA et que les techniciens américains entretiennent dans le Sud de la capitale israélienne.
Ils planifient maintenant d’envoyer des avions qui vont frapper les sites d’enrichissement de l’Iran afin de les réduire à zéro (retarder ou mettre fin au programme). Le premier itinéraire passe par la Jordanie et l’Irak, le deuxième traverse Jordanie, Arabie Saoudite et Irak et le troisième couloir contourne le Nord ou il traverse, les frontières syriennes, turques et irakiennes avant d’atteindre la cible. Les deux premières possibilités posent des problèmes diplomatiques vu les multiples traités de paix signé avec Israël. La dernière est certes plausible mais longue et pourrait être interceptée par les radars iraniens. Cette option étant complexe, les experts pensent une frappe avec des Jerihco 3, dont le nombre suffisant pour détruire les installations atteint 42 au total. Mais le problème les effets de ces dernières pourront envahir toute l’Europe au Nord, plus de la moitié de l’Afrique et une grande partie de l’Asie à l’Est. En plus on estime difficile une haute précision des Jericho vu le rayon.
La question des dégâts humains que ça pourrait engendrer ne concerne que le pauvre pourvu que B. Obama pourrait obtenir le vote de 6 millions des juifs vivants sur le sol américain et que N. Sarkozy bénéficierait d’une vente à bas prix des aviations israéliennes.  Discours de ce genre on en a entendu plus récemment ils ont avancée la même idée, grâce à laquelle la Lybie est maintenant anéantit économique et ses peuples ravagés.
Cette idéologie s’inspire du prix Nobel d’économie Mr Milton Friedman qui préconisa la stratégie de choc ou « méthode à trois temps » : problème-réaction-solution. Premièrement on provoque le scenario et on paie le medias qui véhicule l’information nous traitant comme des bébés. Par la suite nous réagissons en disant non que c’est injuste ce qui se passe et en troisième lieu ils viennent nous bluffé de solution (cas de la Lybie, Bolivie Irak).
 Et Nous savons que l'Iran ne va pas se laisser faire d'autant plus que ce pays dispose de plus de 150 avions de combat. Il a également dispersé ses installation pour ces éventuelles attaques.Les installations iranienne se trouve à plus de 25 m de profondeur et couverte de béton armé de 2.5 m. L'Iran possède un système aérien sophistiqué composé de toute sorte tel que le Rapier, stinger , crotale. Certains experts estiment que l'Iran dispose aussi de système anti aérien russe le SA 12 grant rendant impénétrable l'espace iranien. 
Si par cout de hasard l'attaque ait lieu, l'Iran s'en-servira des ses missiles, c'est d'ailleurs ce qu'avance Ayatoulah Khameni suite au rapport de l'agence internationale de l'énergie atomique.
A cela il faut ajouter une probable réaction de Hezbollah qui a prit des précautions en reconstituant son stock à une cinquantaine de roquettes depuis 2006 à l'issue de la guerre au Liban.
Par ailleurs ce qui mènera à un séisme internationale serait le blocage de Detroit d'Ormuz par l'Iran qui provoquera une terrible crise pétrolière, car plus de 40% des exportations mondiale du pétrole passe par ce point. Par la suite les choses vont se généraliser, ce qui sera effectivement la 3ème guerre mondiale.

vendredi 11 novembre 2011

LES PRIX NOBEL D’ÉCONOMIE

 


Le prix NOBEL est la plus haute distinction annuelle décernée à un économiste. Le Prix Banque de Suède en Sciences Économiques en la Mémoire d'Alfred Nobel est attribué en octobre, chaque année (depuis 1969) par l'académie royale de Suède
Il récompense l'ensemble de l'œuvre du ou des économistes primé(s). Un comité émet une recommandation à l'Académie, qui décide par vote secret.
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1969 : Ragnar FRISH (Norvège, 1875-1973) et Jan TINBERGEN (Hollande, 1903-1994)
"Pour avoir élaboré et appliqué des modèles dynamiques à l’analyse des processus économiques."
Spécialistes de l'économie du développement, ils ont été des pionniers de la mathématisation de l'économie. Ils ont notamment utilisé des modèles dynamiques. Ils ont créé l'économétrie.
À partir de 1945, Jan TINBERGEN concentre ses travaux sur la politique économique. Contre la coexistence de politiques juxtaposées visant chacune un objectif, il prône une politique unique poursuivant une gamme d'objectifs, il montre que pour être efficace, une telle politique doit se donner autant de moyens (fiscalité, stabilité des prix, équilibre de la balance des paiements). À partir de 1955, il travaille principalement sur les problèmes de développement. C'est pour ces travaux qu'il a reçu le prix Nobel 1969.
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1970 : Paul-Anthony SAMUELSON (né aux États-Unis en 1915)
"Pour les travaux scientifiques à partir desquels il a développé une théorie économique statique et dynamique et a contribué activement à améliorer le niveau d’analyse en science économique."
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1971 : Simon KUZNETS (né en Russie en 1901, émigré aux États-Unis en 1925, mort en 1985).
"Pour une interprétation, fondée sur une approche empirique, de la croissance économique qui a conduit à approfondir les connaissances de la structure et du processus socio-économique du développement."
Il a travaillé sur la loi psychologique fondamentale de Keynes ; il a alors montré que sur la longue période la propension moyenne à consommer restait relativement stable, de l'ordre de 0,86, ce qui contredisait la tendance mise en avant par Keynes qui postulait que la propension moyenne à consommer avait tendance à décroître quand les revenus augmentaient.
A mis en lumière des cycles économiques d’une durée de 15 à 20 ans dans l’économie américaine. Il met en avant des déterminants de la "croissance moderne"; ceux-ci sont les progrès de la science et des connaissances et les innovations qu'ils engendrent. Il met l'accent sur les caractéristiques de cette croissance : croissance par tête, hausse de la productivité, changeements technologiques, transformations structurelles.
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1972 : John HICKS (Angleterre, 1904-1989) et John Kenneth ARROW (né à New-York en 1921).
"Pour leur contribution, entièrement nouvelle, à la théorie de l’équilibre général et à la théorie du bien-être. "
Courant keynésien de la synthèse néoclassique. Hicks est le père du modèle IS-LM.
Kenneth ARROW est un néoclassique de l’école de Lausanne.
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1973 : Wassily LEONTIEFF (né en 1906 en Russie, émigré aux États-Unis en 1913)
"Pour le développement de la méthode entrées-sorties et pour son application à d’importants problèmes économiques. "
Celle-ci permet de calculer, en particulier, comment une variation de la demande d’un bien donné se répercute sur l’ensemble des demandes de biens des autres secteurs et comment ces différents flux de demande interfèrent les uns avec les autres y compris sur la demande de produits à l’origine du flux de demande.
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1974 : Friederich August von HAYEK (Autriche, 1899-1992) et Gunnar MYRDAL (Suède, 1898-1987)
"Pour leurs travaux de pionniers sur la théorie des fluctuations monétaires et économiques et pour leur analyse pénétrante de l’interdépendance des phénomènes économiques, sociaux et institutionnels. "
Hayek appartient à l’école néoclassique autrichienne et Myrdal au courant institutionnaliste
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1975 : Léonid KANTOROVITCH (URSS, 1912-1986) et Tjalling KOOPMANS (Pays-Bas, 1910-1986, États-Unis)
"Pour leurs contributions à la théorie de l’allocation optimale des ressources."
Une analyse mathématique du problème de l'allocation. Ce problème peut être défini comme suit : pour la production de quels biens et services les rares facteurs de production (travail, capital, etc.) doivent-ils être mis en oeuvre pour réaliser une satisfaction maximale des besoins ? Ce problème revêt une importance primordiale aussi bien dans un système économique de type collectif que dans une économie de marché.
Tjalling KOOPMANS est né en 1910 aux Pays-Bas, où il étudie les mathématiques, la physique et l'économie. Au début de la Seconde Guerre mondiale il émigre aux États-Unis. Cet auteur aborde le problème de l'allocation optimale par la technique de la programmation linéaire. Il s'agit d'une méthode mathématique qui permet de maximiser une fonction linéaire (par exemple la satisfaction de besoins), dans des conditions linéaires restrictives données (par exemple la quantité limitée de facteurs de production et le fait que, pour fabriquer tel produit, il faut utiliser telle quantité de facteurs de production). Koopmans est parvenu en fin de compte à réduire des livres de théorie économique à quelques formules mathématiques. Plus tard, le lauréat s'attachera à des aspects plus spécifiques du problème de l'allocation. Ainsi, il étudiera le même problème dans une optique dynamique (l'élément temps étant inclus dans l'analyse). Il se tournera ensuite vers les problèmes de développement et de croissance, la planification dans les domaines des matières premières et de l'énergie. Sous son impulsion, l'économétrie fera également de grands progrès. C'est ainsi qu'il trouvera une solution au problème des équations simultanées. Un système d'équations simultanées est un système d'équations où les variables s'influencent mutuellement.
Bien que Koopmans ait incontestablement fait oeuvre de pionnier en matière d'économie mathématique, c'est Leonid Kantorovich, l'autre lauréat, qui développera le premier une forme concrète de programmation linéaire.
Leonid KANTOROVICH (Leningrad, 1912-1986).
Dès son plus jeune âge, il montre de grandes dispositions pour les mathématiques. À 22 ans il est nommé professeur à l'Université de sa ville natale. En 1971, il est appelé à diriger un centre de recherche d'économie mathématique crée spécialement pour lui à Moscou. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, cet économiste découvre, à l'occasion d'un exercice pratique d'optimisation, la technique de la programmation linéaire et les possibilités que celle-ci renferme en vue de l'optimisation de l'économie soviétique. Dans son analyse il se heurte au rôle des prix dans l'économie. Il en conclut que ceux-ci sont déterminés par la relative rareté des produits et aboutit dès lors, par un détour, à la théorie (capitaliste) de l'utilité marginale.
Cette théorie est toutefois en opposition avec la théorie marxiste de la valeur travail, selon laquelle le prix d'un produit est déterminé par le travail qui y est consacré directement et indirectement. Ce n'est par conséquent qu'après l'ère stalinienne que les théories de Kantorovich seront publiées, et elles trouveront une application à l'occasion de la libéralisation de la planification économique. Kantorovitch introduit une approche en terme de productivité marginale de l’investissement pour résoudre la question de l’allocation des ressources au sein d’une économie socialiste.
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1976 : Milton FRIEDMAN (États-Unis, 1912- )
"Pour ses exploits dans le domaine de l’analyse de la communication, de l’histoire et de la théorie monétaires et pour sa démonstration de la complexité de la politique de stabilisation."
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1977 : James MEADE (GB, 1907-) et Bertil OHLIN (Suède, 1899-1979)
"Pour leur contribution ouvrant de nouvelles voies à la théorie du commerce international et des mouvements internationaux de capitaux."
Un économiste suédois (OHLIN) et un économiste britannique (MEADE) ont reçu le prix Nobel 1977 pour avoir établi, le premier dans les années 30 et le second dans les années 30 et 50, les fondements de la théorie économique internationale. Leurs travaux n'ont cependant pleinement retenu l'attention qu'après 1960, au moment où l'internationalisation du système économique prenait un large essor.
James MEADE, en définitive, est un économiste polyvalent et très préoccupé de la contribution que la théorie économique peut apporter à une politique économique plus efficiente.
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1978 : Herbert Alexander SIMON (États-Unis, 1916-)
"Pour ses recherches de pionnier en matière de processus de prise de décision à l’intérieur des organisations économiques. "
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1979 : Arthur LEWIS (États-Unis) et Theodor SCHULTZ (États-Unis)
"Pour leurs recherches de pionniers sur le développement économique, et particulièrement sur les problèmes des pays en développement."
Ce prix Nobel leur a été attribué essentiellement pour leur analyse des problèmes du Tiers monde. En effet, Theodore W. SCHULTZ et Sir Arthur LEWIS étaient des spécialistes de l'ÉCONOMIE AGRICOLE ET DU DÉVELOPPEMENT.
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1980 : Lawrence R. KLEIN (États-Unis, 1920- )
"Pour la création de modèles économétriques et l’application à l’analyse des fluctuations et des politiques économiques. "
Le prix Nobel lui a été attribué en 1980 parce que, par sa recherche scientifique, il a contribué à diffuser l'emploi de modèles économétriques dans le monde entier.
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1981 : James TOBIN (États-Unis, 1918- ) CONCILIATEUR ENTRE KEYNÉSIENS ET MONÉTARISTES
"Pour son analyse des marchés financiers et leurs relations avec les décisions d’achats, l’emploi, la production et les prix."
Tobin a reçu le prix Nobel pour sa contribution de la théorie du portefeuille qu'il a développée dans une série d'articles. Cette théorie repose sur la constatation que le patrimoine comprend aussi bien des actifs financiers (tels que dépôts a terme et obligations) que des actifs réels (tels que terrains et immeubles). Les variations du stock monétaire exercent dès lors des effets non seulement sur les taux d'intérêt, mais aussi sur les prix relatifs des éléments réels du patrimoine.
Avec cette théorie, Tobin prend place entre les Keynésiens et les Monétaristes. Il peut en effet se déduire de sa théorie du portefeuille qu'il existe à la fois un lien indirect (à travers les taux d'intérêt qui déterminent les investissements des entreprises : doctrine keynésienne pure) et une relation directe (doctrine monétariste pure) entre la sphère de la monnaie et la sphère des biens. Quoique, sur le plan des recommandations de politique économique, Tobin se rattache nettement aux Keynésiens, il peut en tout état de cause, pour ce qui concerne sa théorie, être considéré comme le conciliateur des principes keynésiens et des nouvelles thèses monétaristes.
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1982 : George J. STIGLER (États-Unis, 1911-1991) Néoclassique
"Pour ses études fécondes sur les structures industrielles et le fonctionnement des marchés et sur les causes et les effets de la réglementation publique."
Il s'est intéressé à la recherche empirique et a cherché à comprendre la réalité à partir de la théorie. Très critique vis-à-vis de CHAMBERLIN, il s'est penché sur la structure des marchés, la nature et le fonctionnement des entreprises et la détermination des prix en situation de monopole et d'oligopole.
STIGLER appliquera le raisonnement marginaliste à la recherche d'informations. En effet, pour lui, l'agent économique est rationnel et il recherche des informations supplémentaires aussi longtemps que le revenu marginal de cette activité en dépasse le coût marginal. Dès lors il considère que l'acquisition d'informations est un processus coûteux auquel on doit appliquer les mêmes règles d'analyse que pour les autres activités économiques.
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1983 : Gérard DEBREU (États-Unis). Né à Calais en 1921, il émigre aux ÉUA vers le début des années 50. Néoclassique, école de Lausanne.
"Pour avoir incorporé de nouvelles méthodes d’analyse dans la théorie économique et pour sa reformulation rigoureuse de l’équilibre général."
Ses travaux sont importants puiqu'il montrera, à travers un modèle qui utilse des outils mathématiques très novateurs, que le marché contient un mécanisme régulateur. Il démontrera ainsi l'équilibre que Léon WALRAS avait pressenti sans le prouver mathématiquement.
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1984 : Richard STONE (GB, 1913-1991)
"Pour avoir apporté une contribution fondamentale à l’élaboration des systèmes de comptabilité nationale qui ont permis d’améliorer considérablement les conditions d’analyse empirique de l’économie."
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1985 : Franco MODIGLIANI (États-Unis, 1918- )
"Pour son oeuvre de pionnier en matière de l’analyse de l’épargne et des marchés financiers. "
En outre, Modigliani a formulé, avec Merton Miller, deux théorèmes célèbres en matière de politique financière de la firme :
Le coût du capital est indépendant de la structure financière de la firme, c’est-à-dire la répartition entre l’appel aux capitaux propres et le recours à l’endettement ;
La valeur d’une entreprise est indépendante des dividendes distribués.
En conséquence, une augmentation importante des dividendes n’est pas nécessairement souhaitable.
En ce qui concerne l’épargne, il a développé la théorie du cycle de vie.
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1986 : James BUCHANAN (États-Unis, 1919-). Centre d’études des choix publics (néoclassique) "Public choice"
"Pour l’étude des fondements contractuels et constitutionnels appliqués à la théorie des prises de décision dans les domaines économiques et politiques. "
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1987 : Robert SOLOW (États-Unis,1924-) Courant keynésien de la synthèse
"Pour ses contributions à la théorie de la croissance économique. "
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1988 : Maurice ALLAIS (France, 1911- )
"Pour ses contributions de pionnier à la théorie des marchés et à l’utilisation efficiente des ressources. "
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1989 : Trygve HAAVELMO (Norvège, 1911-1999)
"Pour avoir clarifié les fondements de la théorie des probabilités en économie et pour ses analyses des structures économiques. "
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1990 : Harry MARKOWITZ (États-Unis, 1927-), Merton MILLER (États-Unis 1923-2000), William SHARPE (États-Unis, 1934-)
"Pour leurs travaux novateurs sur la théorie économique financière et le financement des entreprises. "
SHARPE et MARKOVITZ ont, en particulier, développé des analyses centrées sur la gestion moderne du portefeuille en prenant en compte la gestion du risque et en centrant leur analyse sur la notion de portefeuille efficient. Modèle d'Évaluation des Actifs Financiers
Melton Miller a développé la théorie financière de la firme. Avec Franco Modigliani, il a formulé les théorèmes de Modigliani-Miller (voir ci-dessus)
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1991 : Ronald H. COASE (États-Unis, 1910- )
École de Chicago
"Pour l’importance de la découverte et la mise en lumière des coûts de transaction et des droits économiques pour la structure institutionnelle et le fonctionnement du système économique. "
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1992 : Gary S. BECKER (États-Unis, 1930-)
Capital humain
"Pour avoir étendu le domaine de l'analyse microéconomique à un vaste champ de comportements et interactions humains, y compris des comportement hors-marché. "
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1993 : Robert FOGEL (1926) et Douglas NORTH (1920) (États-Unis)
Introduction au sein de la recherche historique des concepts, des modèles et des méthodes issus de la science économique
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1994 : John HARSANYI né en Hongrie en 1920. Il vit aux États-Unis
John NASH né aux États-Unis en 1928
Reinhard SELTEN né en Allemagne en 1930
Théorie des jeux non coopératifs
"Pour leur analyse pionnière d'équilibres dans la théorie des jeux non-coopératifs "
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1995 : Robert E. LUCAS (États-Unis, 1937). Nouvelle école classique
"Pour avoir développé et appliqué l'hypothèse des anticipations rationnelles, et avoir ainsi transformé l'analyse macroéconomique et approfondi notre compréhension de la politique économique. "
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1996 : William VICKREY (Canada, 1914-1996) et James MIRLESS (GB, 1936)
VICKREY est le premier économiste canadien à recevoir le Nobel.
"Pour leurs contributions fondamentales à la théorie économique des incitations sous information asymétrique. "Théorie des incitations et asymétrie d’information.
Leurs travaux permettent d'acquérir une meilleure compréhension des phénomènes dans de multiples secteurs (marchés des assurances et du crédit, formes d'enchères, organisation interne des entreprises, système fiscal, assurances sociales, questions de concurrence) dans lesquels l'information est asymétrique ou incomplète. Dès lors, cette compréhension génère un avantage qui peut être exploité.
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1997 : Robert C. MERTON (1944) et Myron S. SCHOLES (1941)
"Pour une nouvelle méthode permettant de déterminer la valeur des titres dérivés ."Conseillers du fonds spéculatif LTCM (long term credit management).
À la fin des années 60, Robert MERTON rédige un doctorat en sciences économiques (au MIT) sous la direction de Paul SAMUELSON et travaille avec lui, notamment, sur la valorisation des warrants qui sont une forme particulière des options. Merton est fasciné par l'utilisation des méthodes probabilistes en finance pour modéliser l'évolution fondamentalement aléatoire des cours des actifs financiers et par la thèse du mathématicien français Louis BACHELIER, soutenue en 1900 et intitulée "Théorie de la spéculation".
Au même moment, Myron SCHOLES, toujours au MIT, travaille sur la valorisation des actifs avec Fischer BLACK. Ils introduisent dans un portefeuille l'action sous-jacente et l'option et utilisent le calcul stochastique (qui comporte une variable aléatoire) que développe Merton.
Il résultera de ces recherches conduites au sein du MIT, deux articles publiés en 1973 et contenant non seulement la fameuse formule, mais aussi quantité d'autres résultats remarquables, en particulier sur la représentation du risque de défaut.
En 1998, le fond spéculatif LTCM ne sera sauvé de la faillite que par une mobilisation sans précédent de la banque centrale américaine.
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1998 : Amartya SEN (1933- ) INDE
Récompensé pour ses recherches sur l’origine des famines et de la pauvreté et sa "contribution à l’analyse du bien-être économique". "Il a contribué à restaurer la dimension éthique du débat économique et social en combinant les outils économiques et philosophiques".
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1999 : Robert MUNDELL ( ) CANADA
Formé à la London school of economics et au MIT, Robert MUNDELL, après un bref passage au FMI, enseigne de 1966 à 1971 à la célèbre université de Chicago. Depuis 1974, il est professeur à l'université Columbia de New-York. Ces établissements très influents ont façonné son originale pensée.
Il est le penseur de la politique de l'offre de Ronald Reagan, au début des années 80, Il fut l'un des chefs de file de l'influente "école de Chicago" sur laquelle s'appuya la révolution néolibérale au début des années 1990. Par ailleurs, il forgea de nombreux concepts qui inspirent encore de nombreux ministres des finances et de nombreux banquiers centraux de la planète.
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2000 : James HECKMAN  (États-Unis, 1944-) et Daniel McFADDEN (États-Unis, 1937-)
"Pour leurs découvertes en microéconomie"
Vingt-et-unième prix pour l'université de Chicago.
Leur méthodologie, qui emprunte à la fois à l'économie et à la statistique, développe des outils permettant de mieux comprendre le comportement d'individus ou de ménages. Elle permet, par exemple, d'analyser les raisons pour lesquelles une personne choisit de travailler, d'étudier, de voyager, ou pourquoi elle s'installe à un endroit plutôt qu'à un autre, ou encore de mesurer les effets d'un programme de formation sur l'emploi.
Ces analyses sont réalisées à partir de microdonnées traitées par ordinateur.
Les travaux des deux économistes américains "qui ont fait école en sciences économiques que dans d'autres sciences humaines" ont "résolu des problèmes fondamentaux posés par l'analyse statistiques des microdonnées" a souligné l'Académie des sciences en Suède.
Daniel McFadden a été récompensé "pour avoir développé des théories et des méthodes d'analyse des choix discrets". James Heckman a été distingué "pour avoir développé des théories et des méthodes d'analyse des échantillons sélectifs".
M. Heckman a imaginé des modèles d'analyse traitant de manière statistiquement satisfaisante les différences entre les individus et les groupes. Ces différences (ou "échantillons sélectifs") apparaissent couramment lorsque sont évalués les programmes d'aide à l'emploi ou l'impact de la durée du chômage sur les chances de retrouver un emploi. Les microdonnées reflètent par ailleurs souvent ce que les économistes appellent des "choix discrets".
M. McFadden en a établi une théorie, en développant de nouvelles méthodes statistiques qui ont une influence décisive sur la recherche empirique car elles sont facilement applicables dans la pratique. Il l'a notamment utilisée dans la conception du réseau de transport express de San Francisco.
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2001 : George AKERLOF (États-Unis, 1940-), Michael SPENCE (États-Unis, 1943) et Joseph STIGLITZ (États-Unis, 1943- )
"Pour leurs travaux sur les marchés avec asymétrie d'information."
Considérés comme les précurseurs de l'économie de l'information, leurs travaux permettent de déterminer comment certains agents économiques détiennent davantage d'informations que leur contrepartie. Ils ont ainsi jeté les bases d'une théorie générale permettant aussi bien l'analyse des places financières contemporaines que celle des marchés agricoles traditionnels (ou de la vente des voitures d'occasion : confère les fameux lemons d'Akerlof).
On trouve dans les théories des lauréats à la fois des éléments utiles pour la microéconomie, tels que les théories appliquées aux assurances ou aux banques et des concepts tournés vers la macroéconomie qui constituent un approfondissement du courant keynésien.
Joseh STIGLITZ (né en 1943) a été succesivement protesseur d'économie à Yale, Princeton, Oxford et Stanford après avoir obtenu son doctorat au MIT (Massachusetts institute or Tecnology) en 1967, Joseph STIGLITZ s'est fait connaître par ses travaux montrant comment l'" asymétrie d'information " permet de prendre de nombreux phénomènes, comme le chômage ou le rationnement de crédit.
Mais sa notoriété lui vient aussi de son passage a la Maison Blanche. où il a été le turbulent conseiller économique de Bill CLINTON et, surtout ses fonctions d'économiste en chef à la Banque mondiale jusqu'en 1999. C'est de ce poste qu'il a vertement critiqué les recettes des institutions financières internationales destinées à pallier les effets négatifs de la crise asiatique de 1997 et dénoncé à plusieurs reprises le "consensus de Washington", sorte de pensée unique appliquée notamment à la globalisation de l'économie. Aujourd'hui, professeur à New-York (université de Columbia), il critique les très importantes baisses d'impôts décidées par Georges BUSH junior parce qu'elles n'ont pas été conçues comme un stimulant de l'économie. Il ajoute que ce remède potentiel à la crise économique n'avait jamais marché.
George AKERLOF a obtenu un doctorat au MIT en 1966, il enseigne depuis lors à université de Berkeley. Il a conduit des activités de recherche à la Fed. Il est connu pour ses travaux sur la fréquence et l'importance des problèmes d'information. Il a notamment appliqué l'asymétrie d'information à la dette du tiers-monde et aux discriminations dont sont victimes les minorités au travail.
Michael SPENCE (né en 1943), diplômé de Harvard et de la Graduate Scholol of Business de Stanford, a concentré ses recherches sur les structures du travail, la fiscalité et la monnaie. Il a travaillé sur l'"antisélection" qui désigne le comportement des acteurs économiques disposant d'informations privilégiées (délits d'initiés, assurés, vendeurs de voitues d'occasion). Il a reçu le prix Galbraith en 1978 pour la qualité de son enseignement et la médaille John-Bates Clark, en 1981, disticntion qui récompense les meilleurs jeunes économistes américains.
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2002 : Daniel KAHNEMAN (Israël, 1934, États-Unis) et Vernon L. SMITH (États-Unis, 1927- )
Pour leurs travaux précurseurs en matière d'économie psychologique et expérimentale.
2003 Robert Engel (USA) et Clive Granger
pour avoir travaillé sur la fiabilité  de prevision en économie
2004  Finn Kydland (Norvege) et  Edward Prescott (USA) qui ont travaillé sur le théorème d’incohérence inter-temporelle en politique économique


 2005 Robert Auman (Israel) et Thomas Schelling (USA) Pour avoir fait progresser notre compréhension des conflits et de la coopération par le biais d'analyses utilisantla théorie du jeux

2006 Edmund Phelps (USA) Échanges intertemporels en politique macroéconomique
2007 Leonid Hurwicz (USA) Eric Mishkin (USA) et Roger Myerson (USA) pour avoir travaillé sur le mecanisme d'incitation.
2008 Paul Krugman (USA) qui a travaillé sur l'économie internationale et économie spatiale, il a en effet  montré les effets des économies d'échelle sur les modèles d'échanges commerciaux et la localisation de l'activité économique
2009 Elinor Ostorm (USA)  et Olivier williamson (USA) Pour leurs analyses de la gouvernance économique
2010 Peter Diamond (USA) Dalle Montersen (USA) et Christopher Pissarides (Chypre) qui ont conjointemment travaillé sur marchés avec des coûts de recherche.
2011 Thomas Sergent (USA) et Christopher A sims (USA) qui ont travaillé empiriquement sur les causes et les effets en macroéconomie

 Pour plus d'info voir
http://www.ecoii.nyu.edu/dept/esa/index.htrn]
http://aygosi.pagesperso-orange.fr/1AuteursNobel.html