Les pays africains doivent se mettre ensemble, et accepter de
donner une petite part de leur budget pour la création et le suivit d’un centre
africain de recherche stratégique et d’anticipation « CARSA ». Ainsi
l’Afrique pourra rattraper son retard et se fera respecter. Faire un pas de
géant et se mettre au rang des Nations du siècle doit être l’objectif prééminent
pour sauver nos générations futures. La quasi-totalité des puissances dans le
monde disposent de visionnaires, hélas en Afrique on se contente des résultats
de leurs analyses. L’Afrique est un continent dont la jeunesse est motivée,
elle admire le travail, et cherche le savoir dans toutes ses complexités. Dans ce sens, une simple décision politique
conduira à la formation des scientifiques africains de très haut niveau qui fabriqueraient
tout sur place et à l’africaine. Ces scientifiques
concevraient des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et pourront
même se faire aider par des experts chinois ou russes, qui serviront à la
défense des intérêts du continent. Ne croyons pas à la rhétorique habituelle, il
ne faut plus être naïf. Si la survie de l’Occident passe par la recolonisation
de l’Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera
sans état d’âme. Et les cas de la Lybie ou de la Cote d’Ivoire doivent attirer
notre attention. Les organismes du droit international et les principes de
paix, sont des instruments pour maquiller l’injustice. L’heure, est des
reformes administratives concrètes pour mettre des personnes motivées ambitieux,
des hauts intellectuels capables de faire de la recherche & développement
pour un avenir promoteur. Ne restons pas endormis, nous sommes au troisième
millénaire et comme l’a dit Sarkozy on n’est pas encore rentrer dans l’histoire.
L’Afrique n’a pas un plan cohérent de développement économique et
d’indépendance alimentaire et l’indépendance énergétique, n’en parlons même
pas. Nos géants représentants tels que sont l’Union Africaine, la CEDEAO, le NEPAD
ou autre, sont comme des observateurs de la scène internationale. Ils semblent
ne pas avoir des visions, que des spécialistes de mains tendues à la recherche
d’aide au développement. Presque 50% des pays africains importent les biens
vitaux, quant aux outils technologiques c’est la quasi totalité (100%) de nos pays qui
se les procurent de l’extérieur. La mondialisation qui défend le principe d’avantage
comparatif, est juste un moyen pour nous maintenir dans l’état de dépendance. L’histoire
a pourtant montré que la principale cause du développement des Etats-Unis fut
le blocus imposé par Napoléon (rupture de relation avec Angleterre aux 18è siècle)
qui l’a contraignit à la conception de
moyens et technologie pour y faire face. En Afrique, que des despotes sans
aucune vision stratégique d’anticipation. Le respect s’arrache par
l’intelligence et la force, à titre illustratif remarquer les juifs, pourtant détester
mais qui s’imposent. Il nous faut des visionnaires crédibles et fiables à même
de faire entendre la voix de l’Afrique dans le monde. Il est évident que faire
ce que l’autre fait s’il le fait mieux n’est pas un crime ni d’ailleurs un vol.
Donc notre indépendance est dans la totale prise de conscience et d’une vision
anticipatrice de l’avenir. Nous devons défendre les intérêts de l’Afrique par
des moyens possibles. L’alternative est la formation des jeunes chercheurs ambitieux
et par la suite les mettre en pratique. Il est déplorable de voir qu’aucun pays
africain n’est à mesure de surveiller son espace aérien alors que, nos dirigeants
et diplomates, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l’apport
des experts occidentaux se contentent même dans les constitutions de mettre ce
qui est propre aux autres sans tenir compte de nos réalités. De nos jours l’Afrique
ne peut pas dire non à ce qui ne lui plait pas, et n’a même pas siège au
conseil de sécurité de l’ONU. Sur notre propre territoire, on crée des conflits,
quand un des coins du continent présente un intérêt stratégique, et on cri à l’aide
humanitaire. Cette aide est souvent une carabistouille, une fallacieuse
solidarité qui s’estompe par l’ingérence économique totale et l’occupation. Nous
devons nous faire respecter et faire entendre la voix de l’Afrique, chers(es) jeunes
apprenez, car la liberté s’arrache par le savoir. Bâtissons et faisons
respecter notre Afrique par une réelle vision. Relever les défis perdus par nos ancêtres doit être notre devoir.
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