Les pays africains doivent se mettre ensemble, et accepter de
donner une petite part de leur budget pour la création et le suivit d’un centre
africain de recherche stratégique et d’anticipation « CARSA ». Ainsi
l’Afrique pourra rattraper son retard et se fera respecter. Faire un pas de
géant et se mettre au rang des Nations du siècle doit être l’objectif prééminent
pour sauver nos générations futures. La quasi-totalité des puissances dans le
monde disposent de visionnaires, hélas en Afrique on se contente des résultats
de leurs analyses. L’Afrique est un continent dont la jeunesse est motivée,
elle admire le travail, et cherche le savoir dans toutes ses complexités. Dans ce sens, une simple décision politique
conduira à la formation des scientifiques africains de très haut niveau qui fabriqueraient
tout sur place et à l’africaine. Ces scientifiques
concevraient des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et pourront
même se faire aider par des experts chinois ou russes, qui serviront à la
défense des intérêts du continent. Ne croyons pas à la rhétorique habituelle, il
ne faut plus être naïf. Si la survie de l’Occident passe par la recolonisation
de l’Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera
sans état d’âme. Et les cas de la Lybie ou de la Cote d’Ivoire doivent attirer
notre attention. Les organismes du droit international et les principes de
paix, sont des instruments pour maquiller l’injustice. L’heure, est des
reformes administratives concrètes pour mettre des personnes motivées ambitieux,
des hauts intellectuels capables de faire de la recherche & développement
pour un avenir promoteur. Ne restons pas endormis, nous sommes au troisième
millénaire et comme l’a dit Sarkozy on n’est pas encore rentrer dans l’histoire.
L’Afrique n’a pas un plan cohérent de développement économique et
d’indépendance alimentaire et l’indépendance énergétique, n’en parlons même
pas. Nos géants représentants tels que sont l’Union Africaine, la CEDEAO, le NEPAD
ou autre, sont comme des observateurs de la scène internationale. Ils semblent
ne pas avoir des visions, que des spécialistes de mains tendues à la recherche
d’aide au développement. Presque 50% des pays africains importent les biens
vitaux, quant aux outils technologiques c’est la quasi totalité (100%) de nos pays qui
se les procurent de l’extérieur. La mondialisation qui défend le principe d’avantage
comparatif, est juste un moyen pour nous maintenir dans l’état de dépendance. L’histoire
a pourtant montré que la principale cause du développement des Etats-Unis fut
le blocus imposé par Napoléon (rupture de relation avec Angleterre aux 18è siècle)
qui l’a contraignit à la conception de
moyens et technologie pour y faire face. En Afrique, que des despotes sans
aucune vision stratégique d’anticipation. Le respect s’arrache par
l’intelligence et la force, à titre illustratif remarquer les juifs, pourtant détester
mais qui s’imposent. Il nous faut des visionnaires crédibles et fiables à même
de faire entendre la voix de l’Afrique dans le monde. Il est évident que faire
ce que l’autre fait s’il le fait mieux n’est pas un crime ni d’ailleurs un vol.
Donc notre indépendance est dans la totale prise de conscience et d’une vision
anticipatrice de l’avenir. Nous devons défendre les intérêts de l’Afrique par
des moyens possibles. L’alternative est la formation des jeunes chercheurs ambitieux
et par la suite les mettre en pratique. Il est déplorable de voir qu’aucun pays
africain n’est à mesure de surveiller son espace aérien alors que, nos dirigeants
et diplomates, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l’apport
des experts occidentaux se contentent même dans les constitutions de mettre ce
qui est propre aux autres sans tenir compte de nos réalités. De nos jours l’Afrique
ne peut pas dire non à ce qui ne lui plait pas, et n’a même pas siège au
conseil de sécurité de l’ONU. Sur notre propre territoire, on crée des conflits,
quand un des coins du continent présente un intérêt stratégique, et on cri à l’aide
humanitaire. Cette aide est souvent une carabistouille, une fallacieuse
solidarité qui s’estompe par l’ingérence économique totale et l’occupation. Nous
devons nous faire respecter et faire entendre la voix de l’Afrique, chers(es) jeunes
apprenez, car la liberté s’arrache par le savoir. Bâtissons et faisons
respecter notre Afrique par une réelle vision. Relever les défis perdus par nos ancêtres doit être notre devoir.
Un espace destiné aux articles relatifs à la paix mondiale, au développement de l'Afrique et à l'actualité internationale sans oublier l'histoire.
mercredi 30 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
L'humour qui retrace la vérité
NOM : Continent
PRÉNOM : Africain
AGE : Berceau de l'humanité.
SITUATION MATRIMONIALE : Célibataire avec plus d'un milliard d'enfants.
CONTACT : Au sud de l'Europe, à l'est de l'Amérique.
OBJECTIF : Mettre mes enfants et mes ressources à la disposition des autres pour contribuer à leurs développements, à mon détriment.
DOMAINES DE COMPÉTENCE: Coups d'Etats, guerres, génocides, tripatouillages de constitutions.
ETUDES ET FORMATIONS
-Hautes études à l'ESOCE (Ecole Supérieure Occidentale de Commerce d'Esclaves).
-Hautes études à l'AFRIQUE (L'Africaine de Formation pour la Réélection des Incompétents, Querelleurs, Usurpateurs et Egoïstes).
DIPLÔMES OBTENUS
-Le MRTS (Médaille de Reconnaissance du Tirailleur Sénégalais).
-Le GPRTT (Génocide le Plus Rapide de Tous les Temps).
-Le CPRMPP (Continent le Plus Riche Mais le Plus Pauvre).
-Le CPTS (Continent le Plus Touché par le SIDA).
-Le CPDPP (Continent ou les Présidents Durent le Plus au Pouvoir).
-Le PMDDP (Premier en Matière de Détournement de Deniers Publics).
-Le CPE (Continent le Plus Endetté).
-Le CN (Continent ''Noir'')
PRÉNOM : Africain
AGE : Berceau de l'humanité.
SITUATION MATRIMONIALE : Célibataire avec plus d'un milliard d'enfants.
CONTACT : Au sud de l'Europe, à l'est de l'Amérique.
OBJECTIF : Mettre mes enfants et mes ressources à la disposition des autres pour contribuer à leurs développements, à mon détriment.
DOMAINES DE COMPÉTENCE: Coups d'Etats, guerres, génocides, tripatouillages de constitutions.
ETUDES ET FORMATIONS
-Hautes études à l'ESOCE (Ecole Supérieure Occidentale de Commerce d'Esclaves).
-Hautes études à l'AFRIQUE (L'Africaine de Formation pour la Réélection des Incompétents, Querelleurs, Usurpateurs et Egoïstes).
DIPLÔMES OBTENUS
-Le MRTS (Médaille de Reconnaissance du Tirailleur Sénégalais).
-Le GPRTT (Génocide le Plus Rapide de Tous les Temps).
-Le CPRMPP (Continent le Plus Riche Mais le Plus Pauvre).
-Le CPTS (Continent le Plus Touché par le SIDA).
-Le CPDPP (Continent ou les Présidents Durent le Plus au Pouvoir).
-Le PMDDP (Premier en Matière de Détournement de Deniers Publics).
-Le CPE (Continent le Plus Endetté).
-Le CN (Continent ''Noir'')
-Le CPPTE (Continent des Pays Pauvres Très Endettés)
EXPERIENCES
-Une participation chaotique aux deux guerres mondiales.
-Mes coups d'Etats:
1952 : Égypte, Mohammed Naguib renverse Farouk Ier
1958 : Soudan, Ibrahim Abboud renverse Abdullah Khalil
1963 : Congo , David Moussaka et Félix Mouzabakani renversent Fulbert Youlou
1963 : Togo , Emmanuel Bodjollé renverse Sylvanus Olympio
1965 : Algérie, Houari Boumédiène renverse Ahmed Ben Bella
1965 : Zaïre, Mobutu Sese Seko renverse Joseph Kasa-Vubu
1966 : Burkina Faso , Sangoulé Lamizana renverse Maurice Yaméogo
1966 : Burundi , Michel Micombero renverse Ntare V.
1966 : Centrafrique, Jean Bédel Bokassa renverse David Dacko
1966 : Nigeria , Johnson Aguiyi-Ironsi renverse Nnamdi Azikiwe
1966 : Ouganda, Milton Obote renverse Edward Mutesa
1968 : Mali , Moussa Traoré renverse Modibo Keïta
1969 : Libye, Mouammar Kadhafi renverse Idris Ier
1969 : Soudan, Gaafar Nimeiry renverse Ismail al-Azhari
1971 : Ouganda, Idi Amin Dada renverse Milton Obote
1973 : Rwanda , Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda
1974 : Éthiopie, Aman Andom renverse Hailé Sélassié Ier
1974 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Aman Andom
1974 : Niger , Seyni Kountché renverse Hamani Diori
1975 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Mohamed Jaffar renverse Ahmed Abdallah
1975 : Nigeria , Yakubu Gowon renverse Johnson Aguiyi-Ironsi
1975 : Tchad, Noël Milarew Odingar renverse François Tombalbaye
1976 : Burundi , Jean-Baptiste Bagaza renverse Michel Micombero
1976 : République fédérale islamique des Comores, Ali Soilih renverse Saïd Mohamed Jaffar
1977 : Congo , Joachim Yhombi-Opango renverse Marien Ngouabi
1977 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Tafari Benti
1978 : République fédérale islamique des Comores, Said Atthoumani renverse Ali Soilih
1978 : Mauritanie, Mustafa Ould Salek renverse Moktar Ould Daddah
1979 : Centrafrique, David Dacko renverse Bokassa Ier
1979 : Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renverse Francisco Macías Nguema
1979 : Tchad, Goukouni Oueddei renverse Félix Malloum
1979 : Ouganda, Yusufu Lule renverse Idi Amin Dada
1980 : Burkina Faso , Saye Zerbo renverse Sangoulé Lamizana
1980 : Guinée-Bissau, João Bernardo Vieira renverse Luis de Almeida Cabral
1980 : Au Libéria, Samuel Doe renverse William Richard Tolbert
1981 : Centrafrique, André Kolingba renverse David Dacko
1982 : Burkina Faso , Jean-Baptiste Ouédraogo renverse Saye Zerbo
1982 : Tchad, Hissène Habré renverse Goukouni Oueddei
1983 : Burkina Faso , Thomas Sankara renverse Jean-Baptiste Ouédraogo
1983 : Nigeria , Muhammadu Buhari renverse Shehu Shagari
1984 : Guinée, Lansana Conté renverse Louis Lansana Beavogui
1984 : Mauritanie, Maaouiya Ould Taya renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla
1985 : Ouganda, Basilio Olara Okello renverse Milton Obote
1985 : Soudan, Swar al-Dahab renverse Gaafar Nimeiry
1986 : Soudan, Ahmed al-Mirghani renverse Swar al-Dahab
1987 : Burkina Faso , Blaise Compaoré renverse Thomas Sankara
1987 : Burundi , Pierre Buyoya renverse Jean-Baptiste Bagaza
1987 : Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali renverse Habib Bourguiba
1989 : Soudan, Omar el-Béchir renverse Ahmad al-Mirghani.
1990 : Libéria, Prince Johnson renverse Samuel Doe
1991 : Mali , Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré
1992 : Algérie, le Haut conseil de securité renverse Chadli Bendjedid
1995 : République fédérale islamique des Comores, Ayouba Combo renverse Said Mohamed Djohar
1996 : Burundi , Pierre Buyoya renverse Sylvestre Ntibantunganya
1996 : Niger , Ibrahim Baré Maïnassara renverse Mahamane Ousmane
1997 : Zaïre/République démocratique du Congo , Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu Sese Seko
1999 : Union des Comores, Azali Assoumani renverse Tadjidine Ben Said Massounde
1999 : Côte d'Ivoire , Robert Guéï renverse Henri Konan Bédié
1999 : Guinée-Bissau, Ansumane Mané renverse João Bernardo Vieira
1999 : Niger , Daouda Malam Wanké renverse Ibrahim Baré Maïnassara
2003 : Centrafrique, François Bozizé renverse Ange-Félix Patassé
2003 : Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra renverse Kumba Yala
2005 : Mauritanie, Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya
2008 : Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz renverse Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi
2008 : Guinée, Moussa Dadis Camara s'accapare du pouvoir à la mort de Lansana Conté
2009 : Madagascar , Andry Rajoelina dénonce et renverse à une vitesse impressionnante le régime de Marc Ravalomanana
2010 : Niger, Djibrilla Hamidou renverse Tandja Mamadou
2011 : Libye, Mustapha Abdeljalil renverse Mouamar Khadafi
2012 : Mali, Amadou Haya Sanogo renverse Amadou Toumani Touré (ATT)
2012 : Mali, Amadou Haya Sanogo renverse Amadou Toumani Touré (ATT)
AUTRES CONNAISSANCES
Analphabétisme, déscolarisation, chômage, pauvreté, guerres religieuses, obscurantisme et paupérisation.
LOISIRS
Troubles, désordres en tout genre, natalité incontrôlée, famine et division.
samedi 12 novembre 2011
La Guerre Mondiale en Préparation
Israël va attaquer l’Iran et cela
dans un proche avenir ! Savez-vous pourquoi ? Et même si la réponse est
lourde des conséquences, nous dirons que cela est le fruit de la démocratie
moderne prônée depuis le début du siècle dernier par les Etats-Unis d’Amérique.
Une démocratie éhontée capable de ravager les faibles au profit des forts, faire
naitre ses lois se croyant au dessus de tous. Au fait cela pourrait s’observer
à travers les mécanismes économiques actuels qui enfouissent les Etats pour
mieux les endormir financièrement, les détruire puis les spolier.
Nous avons d’ailleurs été témoins
des plusieurs scènes de ce genre dont celles de dernières décennies qui ont anéantit l’Irak (en
juin 1981) et la Syrie (Septembre 2007). La raison principale des attaques
surprises sur ces deux pays était de retarder leur programme nucléaire voir le
mettre à genoux. En effet le monopole que détient le 53ème Etat de
USA (Israël) en matière de détention d’armes à destruction massives doit être
conservé comme défend Washington. D’après les multiples traités de paix ces
armes ne doivent nullement être utilisées sur des civiles, or Israël le teste presque
chaque trimestre sur les pauvres Palestiniens. Le monde est gravement malade et
ceux qui voient, laissent les autres dans les nuages.
Ces attaques sont planifiées par
des experts internationaux et seront financées par ces grandes organisations que
sont l’ONU, l’OTAN, CIA, FMI, BM…
Tout remonte du discours du président
iranien lors du sommet de l’ONU qui s’est déroulé en septembre dernier. Ce
discours certes provocateur mais qui retrace la vérité que vit le monde actuel
va alors couter cher à tout un peuple.
Il eu aussi une accusation
honteuse sur le montage d’assassinat de l’ambassadeur saoudien à Washington par
les iraniens. Un esprit éveillé va certainement se demander la raison de cet
acte illogique. Au fait les Etats–Unis sont
choqués par les vérités étalées par Mahamoud Ahmadinejad lors du sommet qu’ils
n’ont d’ailleurs pas assisté. Mais quel acte d’immaturité de leur part ?
Maintenant qu’ils ont le monopole
comme c’est fut le cas de l’Irak pendant la période G.W. Bush ou des piètres
experts ont accusé à tort la détention d’armes à destruction massive par Saddam
Hussein la même chose est entrain de se passé. Le bureau de surveillance
atomique de l’ONU dans son récent rapport, pointe du doigt l’Iran et menace les
puissants du monde de prendre cela au sérieux.
Le scenario ne date pas d’aujourd’hui
car depuis la guerre qu’a mené Bush en Irak, les USA ont livré des nombreuses
armes et aviations sophistiqués pour une soit disant sécurisation de la zone. Ce
fut par exemple la vente de deux Glufetream G550 en 2008. Dans la même année
Washington a livré à l’Etat hébreu plus de 600 bombes dites briseurs de bunker (GBI
28). N'oublions pas aussi les radars de surveillance envoyé par USA et que les techniciens américains entretiennent dans le Sud de la capitale israélienne.
Ils planifient maintenant d’envoyer
des avions qui vont frapper les sites d’enrichissement de l’Iran afin de les réduire
à zéro (retarder ou mettre fin au programme). Le premier itinéraire passe par
la Jordanie et l’Irak, le deuxième traverse Jordanie, Arabie Saoudite et Irak
et le troisième couloir contourne le Nord ou il traverse, les frontières
syriennes, turques et irakiennes avant d’atteindre la cible. Les deux premières
possibilités posent des problèmes diplomatiques vu les multiples traités de paix
signé avec Israël. La dernière est certes plausible mais longue et pourrait être
interceptée par les radars iraniens. Cette option étant complexe, les experts
pensent une frappe avec des Jerihco 3, dont le nombre suffisant pour détruire
les installations atteint 42 au total. Mais le problème les effets de ces
dernières pourront envahir toute l’Europe au Nord, plus de la moitié de l’Afrique
et une grande partie de l’Asie à l’Est. En plus on estime difficile une haute précision
des Jericho vu le rayon.
La question des dégâts humains
que ça pourrait engendrer ne concerne que le pauvre pourvu que B. Obama
pourrait obtenir le vote de 6 millions des juifs vivants sur le sol américain
et que N. Sarkozy bénéficierait d’une vente à bas prix des aviations israéliennes.
Discours de ce genre on en a entendu
plus récemment ils ont avancée la même idée, grâce à laquelle la Lybie est
maintenant anéantit économique et ses peuples ravagés.
Cette idéologie s’inspire du prix
Nobel d’économie Mr Milton Friedman qui préconisa la stratégie de choc ou « méthode
à trois temps » : problème-réaction-solution. Premièrement on
provoque le scenario et on paie le medias qui véhicule l’information nous traitant
comme des bébés. Par la suite nous réagissons en disant non que c’est injuste
ce qui se passe et en troisième lieu ils viennent nous bluffé de solution (cas
de la Lybie, Bolivie Irak).
Et Nous savons que l'Iran ne va pas se laisser faire d'autant plus que ce pays dispose de plus de 150 avions de combat. Il a également dispersé ses installation pour ces éventuelles attaques.Les installations iranienne se trouve à plus de 25 m de profondeur et couverte de béton armé de 2.5 m. L'Iran possède un système aérien sophistiqué composé de toute sorte tel que le Rapier, stinger , crotale. Certains experts estiment que l'Iran dispose aussi de système anti aérien russe le SA 12 grant rendant impénétrable l'espace iranien.
Si par cout de hasard l'attaque ait lieu, l'Iran s'en-servira des ses missiles, c'est d'ailleurs ce qu'avance Ayatoulah Khameni suite au rapport de l'agence internationale de l'énergie atomique.
A cela il faut ajouter une probable réaction de Hezbollah qui a prit des précautions en reconstituant son stock à une cinquantaine de roquettes depuis 2006 à l'issue de la guerre au Liban.
Par ailleurs ce qui mènera à un séisme internationale serait le blocage de Detroit d'Ormuz par l'Iran qui provoquera une terrible crise pétrolière, car plus de 40% des exportations mondiale du pétrole passe par ce point. Par la suite les choses vont se généraliser, ce qui sera effectivement la 3ème guerre mondiale.
vendredi 11 novembre 2011
LES PRIX NOBEL D’ÉCONOMIE
Le prix NOBEL est la plus haute distinction annuelle
décernée à un économiste. Le Prix Banque de Suède en Sciences
Économiques en la Mémoire d'Alfred Nobel est attribué en octobre, chaque
année (depuis 1969) par l'académie royale de Suède
Il récompense l'ensemble de l'œuvre du ou des économistes primé(s).
Un comité émet une recommandation à l'Académie, qui décide par vote
secret.
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1969 : Ragnar FRISH (Norvège, 1875-1973) et Jan TINBERGEN (Hollande, 1903-1994)
1969 : Ragnar FRISH (Norvège, 1875-1973) et Jan TINBERGEN (Hollande, 1903-1994)
"Pour avoir élaboré et appliqué des modèles dynamiques à l’analyse des processus économiques."
Spécialistes de l'économie du développement, ils ont été des pionniers de la mathématisation de l'économie. Ils ont notamment utilisé des modèles dynamiques. Ils ont créé l'économétrie.
Spécialistes de l'économie du développement, ils ont été des pionniers de la mathématisation de l'économie. Ils ont notamment utilisé des modèles dynamiques. Ils ont créé l'économétrie.
À partir de 1945, Jan TINBERGEN concentre ses travaux sur la
politique économique. Contre la coexistence de politiques juxtaposées
visant chacune un objectif, il prône une politique unique poursuivant
une gamme d'objectifs, il montre que pour être efficace, une telle
politique doit se donner autant de moyens (fiscalité, stabilité des
prix, équilibre de la balance des paiements). À partir de 1955, il
travaille principalement sur les problèmes de développement. C'est pour
ces travaux qu'il a reçu le prix Nobel 1969.
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1970 : Paul-Anthony SAMUELSON (né aux États-Unis en 1915)
1970 : Paul-Anthony SAMUELSON (né aux États-Unis en 1915)
"Pour les travaux scientifiques à partir desquels il a développé une
théorie économique statique et dynamique et a contribué activement à
améliorer le niveau d’analyse en science économique."
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1971 : Simon KUZNETS (né en Russie en 1901, émigré aux États-Unis en 1925, mort en 1985).
1971 : Simon KUZNETS (né en Russie en 1901, émigré aux États-Unis en 1925, mort en 1985).
"Pour une interprétation, fondée sur une approche empirique,
de la croissance économique qui a conduit à approfondir les
connaissances de la structure et du processus socio-économique du
développement."
Il a travaillé sur la loi psychologique fondamentale de Keynes ; il a
alors montré que sur la longue période la propension moyenne à
consommer restait relativement stable, de l'ordre de 0,86, ce qui
contredisait la tendance mise en avant par Keynes qui postulait que la
propension moyenne à consommer avait tendance à décroître quand les
revenus augmentaient.
A mis en lumière des cycles économiques d’une durée de 15 à 20 ans
dans l’économie américaine. Il met en avant des déterminants de la
"croissance moderne"; ceux-ci sont les progrès de la science et des
connaissances et les innovations qu'ils engendrent. Il met l'accent sur
les caractéristiques de cette croissance : croissance par tête, hausse
de la productivité, changeements technologiques, transformations
structurelles.
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1972 : John HICKS (Angleterre, 1904-1989) et John Kenneth ARROW (né à New-York en 1921).
1972 : John HICKS (Angleterre, 1904-1989) et John Kenneth ARROW (né à New-York en 1921).
"Pour leur contribution, entièrement nouvelle, à la théorie de l’équilibre général et à la théorie du bien-être. "
Courant keynésien de la synthèse néoclassique. Hicks est le père du modèle IS-LM.
Kenneth ARROW est un néoclassique de l’école de Lausanne.
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1973 : Wassily LEONTIEFF (né en 1906 en Russie, émigré aux États-Unis en 1913)
1973 : Wassily LEONTIEFF (né en 1906 en Russie, émigré aux États-Unis en 1913)
"Pour le développement de la méthode entrées-sorties et pour son application à d’importants problèmes économiques. "
Celle-ci permet de calculer, en particulier, comment une variation de la demande d’un bien donné se répercute sur l’ensemble des demandes de biens des autres secteurs et comment ces différents flux de demande interfèrent les uns avec les autres y compris sur la demande de produits à l’origine du flux de demande.
Celle-ci permet de calculer, en particulier, comment une variation de la demande d’un bien donné se répercute sur l’ensemble des demandes de biens des autres secteurs et comment ces différents flux de demande interfèrent les uns avec les autres y compris sur la demande de produits à l’origine du flux de demande.
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1974 : Friederich August von HAYEK (Autriche, 1899-1992) et Gunnar MYRDAL (Suède, 1898-1987)
1974 : Friederich August von HAYEK (Autriche, 1899-1992) et Gunnar MYRDAL (Suède, 1898-1987)
"Pour leurs travaux de pionniers sur la théorie des fluctuations
monétaires et économiques et pour leur analyse pénétrante de
l’interdépendance des phénomènes économiques, sociaux et
institutionnels. "
Hayek appartient à l’école néoclassique autrichienne et Myrdal au courant institutionnaliste
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1975 : Léonid KANTOROVITCH (URSS, 1912-1986) et Tjalling KOOPMANS (Pays-Bas, 1910-1986, États-Unis)
1975 : Léonid KANTOROVITCH (URSS, 1912-1986) et Tjalling KOOPMANS (Pays-Bas, 1910-1986, États-Unis)
"Pour leurs contributions à la théorie de l’allocation optimale des ressources."
Une analyse mathématique du problème de l'allocation. Ce problème
peut être défini comme suit : pour la production de quels biens et
services les rares facteurs de production (travail, capital, etc.)
doivent-ils être mis en oeuvre pour réaliser une satisfaction maximale
des besoins ? Ce problème revêt une importance primordiale aussi bien
dans un système économique de type collectif que dans une économie de
marché.
Tjalling KOOPMANS est né en 1910 aux Pays-Bas, où il étudie les
mathématiques, la physique et l'économie. Au début de la Seconde Guerre
mondiale il émigre aux États-Unis. Cet auteur aborde le problème de
l'allocation optimale par la technique de la programmation linéaire. Il
s'agit d'une méthode mathématique qui permet de maximiser une fonction
linéaire (par exemple la satisfaction de besoins), dans des conditions
linéaires restrictives données (par exemple la quantité limitée de
facteurs de production et le fait que, pour fabriquer tel produit, il
faut utiliser telle quantité de facteurs de production). Koopmans est
parvenu en fin de compte à réduire des livres de théorie économique à
quelques formules mathématiques. Plus tard, le lauréat s'attachera à des
aspects plus spécifiques du problème de l'allocation. Ainsi, il
étudiera le même problème dans une optique dynamique (l'élément temps
étant inclus dans l'analyse). Il se tournera ensuite vers les problèmes
de développement et de croissance, la planification dans les domaines
des matières premières et de l'énergie. Sous son impulsion,
l'économétrie fera également de grands progrès. C'est ainsi qu'il
trouvera une solution au problème des équations simultanées. Un système
d'équations simultanées est un système d'équations où les variables
s'influencent mutuellement.
Bien que Koopmans ait incontestablement fait oeuvre de pionnier en
matière d'économie mathématique, c'est Leonid Kantorovich, l'autre
lauréat, qui développera le premier une forme concrète de programmation
linéaire.
Leonid KANTOROVICH (Leningrad, 1912-1986).
Dès son plus jeune âge, il montre de grandes dispositions pour les
mathématiques. À 22 ans il est nommé professeur à l'Université de sa
ville natale. En 1971, il est appelé à diriger un centre de recherche
d'économie mathématique crée spécialement pour lui à Moscou. Peu avant
la Seconde Guerre mondiale, cet économiste découvre, à l'occasion d'un
exercice pratique d'optimisation, la technique de la programmation
linéaire et les possibilités que celle-ci renferme en vue de
l'optimisation de l'économie soviétique. Dans son analyse il se heurte
au rôle des prix dans l'économie. Il en conclut que ceux-ci sont
déterminés par la relative rareté des produits et aboutit dès lors, par
un détour, à la théorie (capitaliste) de l'utilité marginale.
Cette théorie est toutefois en opposition avec la théorie marxiste de
la valeur travail, selon laquelle le prix d'un produit est déterminé
par le travail qui y est consacré directement et indirectement. Ce n'est
par conséquent qu'après l'ère stalinienne que les théories de
Kantorovich seront publiées, et elles trouveront une application à
l'occasion de la libéralisation de la planification économique.
Kantorovitch introduit une approche en terme de productivité marginale
de l’investissement pour résoudre la question de l’allocation des
ressources au sein d’une économie socialiste.
__________________________________________
1976 : Milton FRIEDMAN (États-Unis, 1912- )
1976 : Milton FRIEDMAN (États-Unis, 1912- )
"Pour ses exploits dans le domaine de l’analyse de la communication,
de l’histoire et de la théorie monétaires et pour sa démonstration de la
complexité de la politique de stabilisation."
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1977 : James MEADE (GB, 1907-) et Bertil OHLIN (Suède, 1899-1979)
1977 : James MEADE (GB, 1907-) et Bertil OHLIN (Suède, 1899-1979)
"Pour leur contribution ouvrant de nouvelles voies à la théorie du
commerce international et des mouvements internationaux de capitaux."
Un économiste suédois (OHLIN) et un économiste britannique (MEADE)
ont reçu le prix Nobel 1977 pour avoir établi, le premier dans les
années 30 et le second dans les années 30 et 50, les fondements de la
théorie économique internationale. Leurs travaux n'ont cependant
pleinement retenu l'attention qu'après 1960, au moment où
l'internationalisation du système économique prenait un large essor.
James MEADE, en définitive, est un économiste polyvalent et très
préoccupé de la contribution que la théorie économique peut apporter à
une politique économique plus efficiente.
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1978 : Herbert Alexander SIMON (États-Unis, 1916-)
1978 : Herbert Alexander SIMON (États-Unis, 1916-)
"Pour ses recherches de pionnier en matière de processus de prise de décision à l’intérieur des organisations économiques. "
__________________________________________
1979 : Arthur LEWIS (États-Unis) et Theodor SCHULTZ (États-Unis)
1979 : Arthur LEWIS (États-Unis) et Theodor SCHULTZ (États-Unis)
"Pour leurs recherches de pionniers sur le développement économique,
et particulièrement sur les problèmes des pays en développement."
Ce prix Nobel leur a été attribué essentiellement pour leur analyse
des problèmes du Tiers monde. En effet, Theodore W. SCHULTZ et Sir
Arthur LEWIS étaient des spécialistes de l'ÉCONOMIE AGRICOLE ET DU
DÉVELOPPEMENT.
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1980 : Lawrence R. KLEIN (États-Unis, 1920- )
1980 : Lawrence R. KLEIN (États-Unis, 1920- )
"Pour la création de modèles économétriques et l’application à l’analyse des fluctuations et des politiques économiques. "
Le prix Nobel lui a été attribué en 1980 parce que, par sa recherche
scientifique, il a contribué à diffuser l'emploi de modèles
économétriques dans le monde entier.
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1981 : James TOBIN (États-Unis, 1918- ) CONCILIATEUR ENTRE KEYNÉSIENS ET MONÉTARISTES
1981 : James TOBIN (États-Unis, 1918- ) CONCILIATEUR ENTRE KEYNÉSIENS ET MONÉTARISTES
"Pour son analyse des marchés financiers et leurs relations avec les décisions d’achats, l’emploi, la production et les prix."
Tobin a reçu le prix Nobel pour sa contribution de la théorie du
portefeuille qu'il a développée dans une série d'articles. Cette théorie
repose sur la constatation que le patrimoine comprend aussi bien des
actifs financiers (tels que dépôts a terme et obligations) que des
actifs réels (tels que terrains et immeubles). Les variations du stock
monétaire exercent dès lors des effets non seulement sur les taux
d'intérêt, mais aussi sur les prix relatifs des éléments réels du
patrimoine.
Avec cette théorie, Tobin prend place entre les Keynésiens et les Monétaristes. Il peut en effet se déduire de sa théorie du portefeuille qu'il existe à la fois un lien indirect (à travers les taux d'intérêt qui déterminent les investissements des entreprises : doctrine keynésienne pure) et une relation directe (doctrine monétariste pure) entre la sphère de la monnaie et la sphère des biens. Quoique, sur le plan des recommandations de politique économique, Tobin se rattache nettement aux Keynésiens, il peut en tout état de cause, pour ce qui concerne sa théorie, être considéré comme le conciliateur des principes keynésiens et des nouvelles thèses monétaristes.
Avec cette théorie, Tobin prend place entre les Keynésiens et les Monétaristes. Il peut en effet se déduire de sa théorie du portefeuille qu'il existe à la fois un lien indirect (à travers les taux d'intérêt qui déterminent les investissements des entreprises : doctrine keynésienne pure) et une relation directe (doctrine monétariste pure) entre la sphère de la monnaie et la sphère des biens. Quoique, sur le plan des recommandations de politique économique, Tobin se rattache nettement aux Keynésiens, il peut en tout état de cause, pour ce qui concerne sa théorie, être considéré comme le conciliateur des principes keynésiens et des nouvelles thèses monétaristes.
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1982 : George J. STIGLER (États-Unis, 1911-1991) Néoclassique
1982 : George J. STIGLER (États-Unis, 1911-1991) Néoclassique
"Pour ses études fécondes sur les structures industrielles et le
fonctionnement des marchés et sur les causes et les effets de la
réglementation publique."
Il s'est intéressé à la recherche empirique et a cherché à comprendre
la réalité à partir de la théorie. Très critique vis-à-vis de
CHAMBERLIN, il s'est penché sur la structure des marchés, la nature et
le fonctionnement des entreprises et la détermination des prix en
situation de monopole et d'oligopole.
STIGLER appliquera le raisonnement marginaliste à la recherche
d'informations. En effet, pour lui, l'agent économique est rationnel et
il recherche des informations supplémentaires aussi longtemps que le
revenu marginal de cette activité en dépasse le coût marginal. Dès lors
il considère que l'acquisition d'informations est un processus coûteux
auquel on doit appliquer les mêmes règles d'analyse que pour les autres
activités économiques.
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1983 : Gérard DEBREU (États-Unis). Né à Calais en 1921, il émigre aux ÉUA vers le début des années 50. Néoclassique, école de Lausanne.
1983 : Gérard DEBREU (États-Unis). Né à Calais en 1921, il émigre aux ÉUA vers le début des années 50. Néoclassique, école de Lausanne.
"Pour avoir incorporé de nouvelles méthodes d’analyse dans la théorie
économique et pour sa reformulation rigoureuse de l’équilibre général."
Ses travaux sont importants puiqu'il montrera, à travers un modèle
qui utilse des outils mathématiques très novateurs, que le marché
contient un mécanisme régulateur. Il démontrera ainsi l'équilibre que
Léon WALRAS avait pressenti sans le prouver mathématiquement.
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1984 : Richard STONE (GB, 1913-1991)
1984 : Richard STONE (GB, 1913-1991)
"Pour avoir apporté une contribution fondamentale à l’élaboration des
systèmes de comptabilité nationale qui ont permis d’améliorer
considérablement les conditions d’analyse empirique de l’économie."
"Pour son oeuvre de pionnier en matière de l’analyse de l’épargne et des marchés financiers. "
En outre, Modigliani a formulé, avec Merton Miller, deux théorèmes célèbres en matière de politique financière de la firme :
Le coût du capital est indépendant de la structure financière de la
firme, c’est-à-dire la répartition entre l’appel aux capitaux propres et
le recours à l’endettement ;
La valeur d’une entreprise est indépendante des dividendes distribués.
En conséquence, une augmentation importante des dividendes n’est pas nécessairement souhaitable.
En ce qui concerne l’épargne, il a développé la théorie du cycle de vie.
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1986 : James BUCHANAN (États-Unis, 1919-). Centre d’études des choix publics (néoclassique) "Public choice"
1986 : James BUCHANAN (États-Unis, 1919-). Centre d’études des choix publics (néoclassique) "Public choice"
"Pour l’étude des fondements contractuels et constitutionnels
appliqués à la théorie des prises de décision dans les domaines
économiques et politiques. "
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1987 : Robert SOLOW (États-Unis,1924-) Courant keynésien de la synthèse
1987 : Robert SOLOW (États-Unis,1924-) Courant keynésien de la synthèse
"Pour ses contributions à la théorie de la croissance économique. "
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1988 : Maurice ALLAIS (France, 1911- )
1988 : Maurice ALLAIS (France, 1911- )
"Pour ses contributions de pionnier à la théorie des marchés et à l’utilisation efficiente des ressources. "
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1989 : Trygve HAAVELMO (Norvège, 1911-1999)
1989 : Trygve HAAVELMO (Norvège, 1911-1999)
"Pour avoir clarifié les fondements de la théorie des probabilités en
économie et pour ses analyses des structures économiques. "
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1990 : Harry MARKOWITZ (États-Unis, 1927-), Merton MILLER (États-Unis 1923-2000), William SHARPE (États-Unis, 1934-)
1990 : Harry MARKOWITZ (États-Unis, 1927-), Merton MILLER (États-Unis 1923-2000), William SHARPE (États-Unis, 1934-)
"Pour leurs travaux novateurs sur la théorie économique financière et le financement des entreprises. "
SHARPE et MARKOVITZ ont, en particulier, développé des analyses
centrées sur la gestion moderne du portefeuille en prenant en compte la
gestion du risque et en centrant leur analyse sur la notion de
portefeuille efficient. Modèle d'Évaluation des Actifs Financiers
Melton Miller a développé la théorie financière de la firme. Avec
Franco Modigliani, il a formulé les théorèmes de Modigliani-Miller
(voir ci-dessus)
École de Chicago
"Pour l’importance de la découverte et la mise en lumière des coûts
de transaction et des droits économiques pour la structure
institutionnelle et le fonctionnement du système économique. "
Capital humain
"Pour avoir étendu le domaine de l'analyse microéconomique à un
vaste champ de comportements et interactions humains, y compris des
comportement hors-marché. "
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1993 : Robert FOGEL (1926) et Douglas NORTH (1920) (États-Unis)
1993 : Robert FOGEL (1926) et Douglas NORTH (1920) (États-Unis)
Introduction au sein de la recherche historique des concepts, des modèles et des méthodes issus de la science économique
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1994 : John HARSANYI né en Hongrie en 1920. Il vit aux États-Unis
1994 : John HARSANYI né en Hongrie en 1920. Il vit aux États-Unis
John NASH né aux États-Unis en 1928
Reinhard SELTEN né en Allemagne en 1930
Théorie des jeux non coopératifs
"Pour leur analyse pionnière d'équilibres dans la théorie des jeux non-coopératifs "
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1995 : Robert E. LUCAS (États-Unis, 1937). Nouvelle école classique
1995 : Robert E. LUCAS (États-Unis, 1937). Nouvelle école classique
"Pour avoir développé et appliqué l'hypothèse des anticipations
rationnelles, et avoir ainsi transformé l'analyse macroéconomique et
approfondi notre compréhension de la politique économique. "
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1996 : William VICKREY (Canada, 1914-1996) et James MIRLESS (GB, 1936)
1996 : William VICKREY (Canada, 1914-1996) et James MIRLESS (GB, 1936)
VICKREY est le premier économiste canadien à recevoir le Nobel.
"Pour leurs contributions fondamentales à la théorie économique des
incitations sous information asymétrique. "Théorie des incitations et
asymétrie d’information.
Leurs travaux permettent d'acquérir une meilleure compréhension des
phénomènes dans de multiples secteurs (marchés des assurances et du
crédit, formes d'enchères, organisation interne des entreprises, système
fiscal, assurances sociales, questions de concurrence) dans lesquels
l'information est asymétrique ou incomplète. Dès lors, cette
compréhension génère un avantage qui peut être exploité.
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1997 : Robert C. MERTON (1944) et Myron S. SCHOLES (1941)
1997 : Robert C. MERTON (1944) et Myron S. SCHOLES (1941)
"Pour une nouvelle méthode permettant de déterminer la valeur des titres dérivés ."Conseillers du fonds spéculatif LTCM (long term credit management).
À la fin des années 60, Robert MERTON rédige un doctorat en sciences économiques (au MIT) sous la direction de Paul SAMUELSON
et travaille avec lui, notamment, sur la valorisation des warrants qui
sont une forme particulière des options. Merton est fasciné par
l'utilisation des méthodes probabilistes en finance pour modéliser
l'évolution fondamentalement aléatoire des cours des actifs financiers
et par la thèse du mathématicien français Louis BACHELIER, soutenue en
1900 et intitulée "Théorie de la spéculation".
Au même moment, Myron SCHOLES, toujours au MIT, travaille sur la
valorisation des actifs avec Fischer BLACK. Ils introduisent dans un
portefeuille l'action sous-jacente et l'option et utilisent le calcul
stochastique (qui comporte une variable aléatoire) que développe Merton.
Il résultera de ces recherches conduites au sein du MIT, deux
articles publiés en 1973 et contenant non seulement la fameuse formule,
mais aussi quantité d'autres résultats remarquables, en particulier sur
la représentation du risque de défaut.
En 1998, le fond spéculatif LTCM ne sera sauvé de la faillite que par
une mobilisation sans précédent de la banque centrale américaine.
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1998 : Amartya SEN (1933- ) INDE
1998 : Amartya SEN (1933- ) INDE
Récompensé pour ses recherches sur l’origine des famines et de la
pauvreté et sa "contribution à l’analyse du bien-être économique". "Il a
contribué à restaurer la dimension éthique du débat économique et
social en combinant les outils économiques et philosophiques".
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1999 : Robert MUNDELL ( ) CANADA
1999 : Robert MUNDELL ( ) CANADA
Formé à la London school of economics et au MIT, Robert MUNDELL,
après un bref passage au FMI, enseigne de 1966 à 1971 à la célèbre
université de Chicago. Depuis 1974, il est professeur à l'université
Columbia de New-York. Ces établissements très influents ont façonné son
originale pensée.
Il est le penseur de la politique de l'offre de Ronald Reagan, au début des années 80, Il fut l'un des chefs de file de l'influente "école de Chicago" sur laquelle s'appuya la révolution néolibérale au début des années 1990. Par ailleurs, il forgea de nombreux concepts qui inspirent encore de nombreux ministres des finances et de nombreux banquiers centraux de la planète.
Il est le penseur de la politique de l'offre de Ronald Reagan, au début des années 80, Il fut l'un des chefs de file de l'influente "école de Chicago" sur laquelle s'appuya la révolution néolibérale au début des années 1990. Par ailleurs, il forgea de nombreux concepts qui inspirent encore de nombreux ministres des finances et de nombreux banquiers centraux de la planète.
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2000 : James HECKMAN (États-Unis, 1944-) et Daniel McFADDEN (États-Unis, 1937-)
2000 : James HECKMAN (États-Unis, 1944-) et Daniel McFADDEN (États-Unis, 1937-)
"Pour leurs découvertes en microéconomie"
Vingt-et-unième prix pour l'université de Chicago.
Leur méthodologie, qui emprunte à la fois à l'économie et à la
statistique, développe des outils permettant de mieux comprendre le
comportement d'individus ou de ménages. Elle permet, par exemple,
d'analyser les raisons pour lesquelles une personne choisit de
travailler, d'étudier, de voyager, ou pourquoi elle s'installe à un
endroit plutôt qu'à un autre, ou encore de mesurer les effets d'un
programme de formation sur l'emploi.
Ces analyses sont réalisées à partir de microdonnées traitées par ordinateur.
Les travaux des deux économistes américains "qui ont fait école en sciences économiques que dans d'autres sciences humaines" ont "résolu des problèmes fondamentaux posés par l'analyse statistiques des microdonnées" a souligné l'Académie des sciences en Suède.
Les travaux des deux économistes américains "qui ont fait école en sciences économiques que dans d'autres sciences humaines" ont "résolu des problèmes fondamentaux posés par l'analyse statistiques des microdonnées" a souligné l'Académie des sciences en Suède.
Daniel McFadden a été récompensé "pour avoir développé des théories et des méthodes d'analyse des choix discrets". James Heckman a été distingué "pour avoir développé des théories et des méthodes d'analyse des échantillons sélectifs".
M. Heckman a imaginé des modèles d'analyse traitant de manière
statistiquement satisfaisante les différences entre les individus et les
groupes. Ces différences (ou "échantillons sélectifs") apparaissent
couramment lorsque sont évalués les programmes d'aide à l'emploi ou
l'impact de la durée du chômage sur les chances de retrouver un emploi.
Les microdonnées reflètent par ailleurs souvent ce que les économistes
appellent des "choix discrets".
M. McFadden en a établi une théorie, en développant de nouvelles
méthodes statistiques qui ont une influence décisive sur la recherche
empirique car elles sont facilement applicables dans la pratique. Il l'a
notamment utilisée dans la conception du réseau de transport express de
San Francisco.
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2001 : George AKERLOF (États-Unis, 1940-), Michael SPENCE (États-Unis, 1943) et Joseph STIGLITZ (États-Unis, 1943- )
2001 : George AKERLOF (États-Unis, 1940-), Michael SPENCE (États-Unis, 1943) et Joseph STIGLITZ (États-Unis, 1943- )
"Pour leurs travaux sur les marchés avec asymétrie d'information."
Considérés comme les précurseurs de l'économie de l'information,
leurs travaux permettent de déterminer comment certains agents
économiques détiennent davantage d'informations que leur contrepartie.
Ils ont ainsi jeté les bases d'une théorie générale permettant aussi
bien l'analyse des places financières contemporaines que celle des
marchés agricoles traditionnels (ou de la vente des voitures d'occasion :
confère les fameux lemons d'Akerlof).
On trouve dans les théories des lauréats à la fois des éléments
utiles pour la microéconomie, tels que les théories appliquées aux
assurances ou aux banques et des concepts tournés vers la macroéconomie
qui constituent un approfondissement du courant keynésien.
Joseh STIGLITZ (né en 1943) a été succesivement
protesseur d'économie à Yale, Princeton, Oxford et Stanford après avoir
obtenu son doctorat au MIT (Massachusetts institute or Tecnology) en
1967, Joseph STIGLITZ s'est fait connaître par ses travaux montrant
comment l'" asymétrie d'information " permet de prendre de nombreux
phénomènes, comme le chômage ou le rationnement de crédit.
Mais sa notoriété lui vient aussi de son passage a la Maison Blanche. où il a été le turbulent conseiller économique de Bill CLINTON et, surtout ses fonctions d'économiste en chef à la Banque mondiale jusqu'en 1999. C'est de ce poste qu'il a vertement critiqué les recettes des institutions financières internationales destinées à pallier les effets négatifs de la crise asiatique de 1997 et dénoncé à plusieurs reprises le "consensus de Washington", sorte de pensée unique appliquée notamment à la globalisation de l'économie. Aujourd'hui, professeur à New-York (université de Columbia), il critique les très importantes baisses d'impôts décidées par Georges BUSH junior parce qu'elles n'ont pas été conçues comme un stimulant de l'économie. Il ajoute que ce remède potentiel à la crise économique n'avait jamais marché.
George AKERLOF a obtenu un doctorat au MIT en 1966, il enseigne depuis lors à université de Berkeley. Il a conduit des activités de recherche à la Fed. Il est connu pour ses travaux sur la fréquence et l'importance des problèmes d'information. Il a notamment appliqué l'asymétrie d'information à la dette du tiers-monde et aux discriminations dont sont victimes les minorités au travail.
Michael SPENCE (né en 1943), diplômé de Harvard et de la Graduate Scholol of Business de Stanford, a concentré ses recherches sur les structures du travail, la fiscalité et la monnaie. Il a travaillé sur l'"antisélection" qui désigne le comportement des acteurs économiques disposant d'informations privilégiées (délits d'initiés, assurés, vendeurs de voitues d'occasion). Il a reçu le prix Galbraith en 1978 pour la qualité de son enseignement et la médaille John-Bates Clark, en 1981, disticntion qui récompense les meilleurs jeunes économistes américains.
Mais sa notoriété lui vient aussi de son passage a la Maison Blanche. où il a été le turbulent conseiller économique de Bill CLINTON et, surtout ses fonctions d'économiste en chef à la Banque mondiale jusqu'en 1999. C'est de ce poste qu'il a vertement critiqué les recettes des institutions financières internationales destinées à pallier les effets négatifs de la crise asiatique de 1997 et dénoncé à plusieurs reprises le "consensus de Washington", sorte de pensée unique appliquée notamment à la globalisation de l'économie. Aujourd'hui, professeur à New-York (université de Columbia), il critique les très importantes baisses d'impôts décidées par Georges BUSH junior parce qu'elles n'ont pas été conçues comme un stimulant de l'économie. Il ajoute que ce remède potentiel à la crise économique n'avait jamais marché.
George AKERLOF a obtenu un doctorat au MIT en 1966, il enseigne depuis lors à université de Berkeley. Il a conduit des activités de recherche à la Fed. Il est connu pour ses travaux sur la fréquence et l'importance des problèmes d'information. Il a notamment appliqué l'asymétrie d'information à la dette du tiers-monde et aux discriminations dont sont victimes les minorités au travail.
Michael SPENCE (né en 1943), diplômé de Harvard et de la Graduate Scholol of Business de Stanford, a concentré ses recherches sur les structures du travail, la fiscalité et la monnaie. Il a travaillé sur l'"antisélection" qui désigne le comportement des acteurs économiques disposant d'informations privilégiées (délits d'initiés, assurés, vendeurs de voitues d'occasion). Il a reçu le prix Galbraith en 1978 pour la qualité de son enseignement et la médaille John-Bates Clark, en 1981, disticntion qui récompense les meilleurs jeunes économistes américains.
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2002 : Daniel KAHNEMAN (Israël, 1934, États-Unis) et Vernon L. SMITH (États-Unis, 1927- )
2002 : Daniel KAHNEMAN (Israël, 1934, États-Unis) et Vernon L. SMITH (États-Unis, 1927- )
Pour leurs travaux précurseurs en matière d'économie psychologique et expérimentale.
2003 Robert Engel (USA) et Clive Granger
pour avoir travaillé sur la fiabilité de prevision en économie
2004 Finn Kydland (Norvege) et Edward Prescott (USA) qui ont travaillé sur le théorème d’incohérence inter-temporelle en politique économique
2005 Robert Auman (Israel) et Thomas Schelling (USA) Pour avoir fait progresser notre compréhension des conflits et de la coopération par le biais d'analyses utilisantla théorie du jeux
2006 Edmund Phelps (USA) Échanges intertemporels en politique macroéconomique
2007 Leonid Hurwicz (USA) Eric Mishkin (USA) et Roger Myerson (USA) pour avoir travaillé sur le mecanisme d'incitation.
2008 Paul Krugman (USA) qui a travaillé sur l'économie internationale et économie spatiale, il a en effet montré les effets des économies d'échelle sur les modèles d'échanges commerciaux et la localisation de l'activité économique
2009 Elinor Ostorm (USA) et Olivier williamson (USA) Pour leurs analyses de la gouvernance économique
2010 Peter Diamond (USA) Dalle Montersen (USA) et Christopher Pissarides (Chypre) qui ont conjointemment travaillé sur marchés avec des coûts de recherche.
2011 Thomas Sergent (USA) et Christopher A sims (USA) qui ont travaillé empiriquement sur les causes et les effets en macroéconomie
Pour plus d'info voir
http://www.ecoii.nyu.edu/dept/esa/index.htrn]http://aygosi.pagesperso-orange.fr/1AuteursNobel.html
2003 Robert Engel (USA) et Clive Granger
pour avoir travaillé sur la fiabilité de prevision en économie
2004 Finn Kydland (Norvege) et Edward Prescott (USA) qui ont travaillé sur le théorème d’incohérence inter-temporelle en politique économique
2005 Robert Auman (Israel) et Thomas Schelling (USA) Pour avoir fait progresser notre compréhension des conflits et de la coopération par le biais d'analyses utilisantla théorie du jeux
2006 Edmund Phelps (USA) Échanges intertemporels en politique macroéconomique
2007 Leonid Hurwicz (USA) Eric Mishkin (USA) et Roger Myerson (USA) pour avoir travaillé sur le mecanisme d'incitation.
2008 Paul Krugman (USA) qui a travaillé sur l'économie internationale et économie spatiale, il a en effet montré les effets des économies d'échelle sur les modèles d'échanges commerciaux et la localisation de l'activité économique
2009 Elinor Ostorm (USA) et Olivier williamson (USA) Pour leurs analyses de la gouvernance économique
2010 Peter Diamond (USA) Dalle Montersen (USA) et Christopher Pissarides (Chypre) qui ont conjointemment travaillé sur marchés avec des coûts de recherche.
2011 Thomas Sergent (USA) et Christopher A sims (USA) qui ont travaillé empiriquement sur les causes et les effets en macroéconomie
Pour plus d'info voir
http://www.ecoii.nyu.edu/dept/esa/index.htrn]http://aygosi.pagesperso-orange.fr/1AuteursNobel.html
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